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Le PIB du Maroc franchira la barre des 120 milliards de dollars cette année

Le produit intérieur brut du Maroc doit, pour la première fois, dépasser la barre des 120 milliards de dollars à prix courants cette année. Il atteindrait 121,4 milliards en 2017, selon des projections fraichement publiées par la Banque africaine de développement (BAD). Le Maroc serait ainsi 6e puissance économique à l’échelle du continent qui reste dominé par le Nigeria, loin devant l’Afrique du Sud et l’Égypte.

Le PIB du Maroc franchira la barre  des 120 milliards de dollars cette année

Une première. Le PIB (Produit intérieur brut) du Maroc doit franchir la barre des 120 milliards de dollars (à prix courants), pour atteindre 121,4 milliards cette année, contre près de 116 milliards en 2016. C’est ce qui ressort des dernières prévisions publiées par la Banque africaine de développement (BAD). L’économie marocaine aura, ainsi, presque doublé en 12 ans, soit entre 2006 (65 milliards de dollars) et 2017.   

Le Maroc serait, en outre, la 6e puissance économique à l’échelle du continent (en termes de PIB à prix courants), derrière le Nigeria (581 milliards), l’Afrique du Sud (276 milliards), l’Égypte (264 milliards), l’Algérie (170 milliards) et le Soudan (124 milliards). 

Par ailleurs, les prévisions de croissance au Maroc se multiplient ces derniers jours. Avec un dénominateur commun, puisqu’elles tablent toutes sur l’accélération de l’économie cette année, du fait principalement de l'important rebond de la production agricole, et sur un ralentissement en 2018, en raison d’une campagne agricole moyenne. La dernière en date émane donc de la BAD qui prévoit une croissance de 4,5% pour le Maroc en 2017 et 3,9% l’année prochaine. Selon la Banque, le Maroc fera mieux que la moyenne mondiale (+3,5% en 2017 et +3,6% en 2018), africaine (+3% en 2017 et + 3,7% en 2018) ou encore nord-africaine (+3,1% en 2017 et +3,6% en 2018). 

Globalement, la Banque africaine de développement table sur une amélioration de la performance économique en Afrique à moyen terme. Cette évolution favorable est le résultat des efforts des pays dans la diversification et la transformation structurelle de leur économie, qui «doivent se poursuivre avec urgence et intensité» face à la volatilité des prix des produits de base. La dynamique de la demande intérieure et des investissements publics dans l'infrastructure ont également contribué à soutenir la croissance dans de nombreux pays. «Au-delà de l'accumulation de capital physique, la productivité de ces investissements, qui est importante pour une croissance durable, doit rester une priorité politique», recommandent les experts de la BAD. Selon eux, les déficits des comptes budgétaires et courants devraient se resserrer en raison de la forte performance des exportations et de l'augmentation des recettes publiques. 

Sur le plan régional, l'Afrique de l'Est reste la zone connaissant la plus forte croissance, avec une croissance estimée à 5,4% en 2017 et 5,8% en 2018. La croissance dans cette région est principalement tirée par une demande intérieure forte et des dépenses élevées en infrastructures publiques. L'Afrique du Nord enregistrerait, elle, entre 2017 et 2018 le taux moyen de croissance le plus élevé soutenu par la reprise en Égypte, au Maroc et en Algérie. La Banque met, toutefois, en garde sur les incertitudes politiques et la baisse de la production de pétrole en Libye qui continuent de peser sur la croissance dans la région de l'Afrique du Nord. La Libye devrait rester sur le territoire de croissance négative en 2017 (-4,9%) et 2018 (-3,9%). Vient ensuite l'Afrique de l'Ouest, dominée par les producteurs de pétrole, qui devrait enregistrer des améliorations de la croissance à respectivement 2,5 et 4%, principalement en raison de l'amélioration de la production pétrolière au Nigeria et de la hausse des prix mondiaux des matières premières. 

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