Le procès des accusés dans les événements de Gdim Izik, qui avaient coûté la vie à 11 éléments de forces de l’ordre, reprend aujourd’hui devant la chambre criminelle près la Cour d’appel à Salé. La chambre criminelle près la Cour d’appel à Salé avait décidé, mardi 11 juillet, de reprendre l’examen de l’affaire des violences de Gdim Izik le 18 juillet, afin de donner un droit de réponse à la défense des accusés, sur la base de l’arrêt de la Cour de cassation, même si la loi n’accorde ce droit qu’au parquet et à la défense de la partie civile. La décision de la Cour s’inscrit dans les efforts consentis afin d’assurer les conditions d'un procès équitable pour l’ensemble des parties à cette affaire, comme affirmé par les observateurs qui ont suivi ce dossier depuis son transfert à cette juridiction par la Cour de cassation. Lors de l’audience de mardi 11 juillet, le parquet a poursuivi sa réponse aux plaidoiries de la défense des accusés, requérant le rejet de leur teneur, car ne reposant sur aucun fondement de fait ou de droit.
Le parquet a aussi affirmé que l’interception des communications téléphoniques de certains accusés avec des parties étrangères a été accomplie conformément aux dispositions des articles 108, 111 et 112 du Code de procédure pénale (CPP), précisant que cette procédure a été déclenchée suivant une ordonnance du premier président de la Cour d’appel de Laâyoune en date du 12 octobre 2010, sur requête du ministère public.