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Le projet Noor Tata pour l’après 2020

Noor Tata est désormais programmé pour l’après 2020. Avant cette échéance, seuls Noor Ouarzazate, Midelt, Laâyoune et Boujdour doivent être mis en service par The Moroccan Agency for Sustainable Energy.

Le projet Noor Tata pour l’après 2020
Noor Tata devra contribuer à l’objectif national, à l’horizon 2030, d’un mix énergétique dont 52% est d’origine renouvelable (20% à base du solaire).

Du nouveau dans le plan solaire. Selon nos informations, le projet Noor Tata est désormais programmé pour l’après 2020. Avant cette échéance, seuls Noor Ouarzazate, Midelt, Laâyoune et Boujdour (en cours de développement) doivent être mis en service par The Moroccan Agency for Sustainable Energy (Masen). S’y ajouteraient des projets de centrales photovoltaïques de moyenne et grande capacités (en cours d’étude) dans le but d’atteindre une puissance installée à base du solaire de 2.000 MW à l’horizon 2020, soit 14% du mix électrique (un objectif de 43% pour toutes les énergies renouvelables). Pour ce qui est de Noor Tata, le projet devra contribuer à l’objectif national, à l’horizon 2030, d’un mix énergétique dont 52% est d’origine renouvelable (20% à base du solaire). Selon notre source, la capacité projetée pour Noor Tata est de 800 MW, soit l’équivalent de la puissance prévue pour Noor Midelt. À l’instar de ce dernier, Noor Tata sera développé avec des centrales de technologie hybride, combinant CSP (thermosolaire) et PV (photovoltaïque). Par ailleurs, selon des sources proches du dossier, Masen planche sur l’étude de développement d’un plan solaire purement photovoltaïque (PV). Déjà, l’agence met le cap sur la technologie (PV) pour les 5 nouveaux sites solaires en cours de qualification.

Ces derniers sont situés à Taroudant, Kelâa des Seraghna, Bejaâd, Guercif et El-Hajeb. Elle envisage de construire dans ces sites des centrales solaires utilisant la technologie PV classique ou CPV (photovoltaïque concentré). Pour le moment, le CSP n’est pas envisagé. Globalement, il est prévu la mise en place de centrales solaires photovoltaïques de moyennes et grandes capacités pour un total de 3.000 MW à l’horizon 2030, dont 44% avant 2020. En attendant, Masen devra dévoiler d’ici début 2018 l’adjudicataire du marché de Noor Midelt. Cinq groupements, menés par des leaders mondiaux en énergies renouvelables, ont été préqualifiés en juin dernier par Masen pour le développement de ce projet. Il s’agit des consortiums menés par «Acwa Power», «EDF Énergies Nouvelles», «Engie», «Innogy SE» et «JGC Corporation». Les cinq consortiums ont été invités en juillet dernier à soumissionner à l’appel d’offres final, pour le développement du projet. 

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