Lancé en février 2016 par le Comité européen pour la formation et l'agriculture (CEFA) en partenariat avec la Fondation Orient-Occident, l'Association Asticude et l'ONG Soleterre Maroc, le projet «Opération Al Wassit», qui a pour objectif de promouvoir les droits des migrants au Maroc à travers l'implication de la société civile et le renforcement des instances de soutien et de protection des migrants au Maroc, a tenu sa cérémonie de clôture mardi dernier à Rabat.
Il est à noter que durant ces 22 mois, le projet a permis à 72 associations marocaines et de migrants de bénéficier d’un processus de renforcement de capacités et de développement des compétences sur les thématiques liées à la migration.
Afin de promouvoir les principes de la tolérance, le projet «Opération Al Wassit» a organisé une campagne de sensibilisation au profit de plus de 7.000 personnes, dont 3.000 élèves et 100 parents d’élèves, à travers la réalisation d’ateliers dans les établissements scolaires et dans les quartiers mixtes. Les médias ont été également ciblés : 70 journalistes et jeunes actifs dans le web ont participé à la formation «Migration et médias : une représentation qui compte», pendant laquelle ils ont été accompagnés dans l’élaboration d’articles éthiques et pluralistes sur les thématiques migratoires et ont été formés sur le lexique correct de la migration, la communication interpersonnelle et les techniques de communication et d'enquête. Par ailleurs, une campagne médiatique intitulée «Migrants : B7al b7al» a été lancée en juin 2017 dans le cadre du projet et menée sur la page Facebook «B7al b7al». Cette initiative a permis de promouvoir auprès de plus de 400.000 personnes une perception positive des migrants à travers la déconstruction des préjugés et stéréotypes. «À travers la diffusion de contenus audiovisuels et la réalisation d’activités sportives et culturelles, la population marocaine a été encouragée à réfléchir deux fois avant de coller des étiquettes négatives aux migrants, parce qu’au fond nous sommes tous des migrants et il n’y a que le lieu de naissance qui change», a souligné Erika Ramanzini.