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L’eau douce, une des premières victimes du changement climatique

L’eau douce est une des premières victimes du changement climatique. Il faut agir vite, avertissent les Alliances mondiales pour l'eau et le climat.

L’eau douce, une des premières  victimes du changement climatique

À l'issue de la COP 23, les Alliances mondiales pour l'eau et le climat (AMEC) avertissent dans un communiqué que les ressources en eau douce sont menacées par le changement climatiques «dès les toutes prochaines années, avec pour conséquences, notamment, selon les régions, un accroissement de l’intensité et de la fréquence des inondations et des sécheresses». Créées lors de la COP 22 de Marrakech en 2016, AMEC est composée de 450 organisations mondiales qui se sont engagées à diffuser les bonnes pratiques et soutenir de nouveaux projets impliqués dans l'adaptation au changement climatique et la résilience du secteur de l'eau douce. 

«L’eau douce est une des toutes premières victimes du changement climatique : il faut agir vite, avant qu’il ne soit trop tard», poursuit le communiqué. Ce dernier rappelle que dans 93% de leurs contributions nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les pays ont identifié l'eau comme étant une priorité de l'adaptation. L’adaptation au changement climatique est une des conditions pour atteindre les Objectifs du développement durable pour 2030. 
Dans le volet «adaptation» au changement climatique, le Maroc a identifié trois axes : eau, agriculture et forêts. À l'horizon 2020, il est prévu la reconstitution de 200.000 ha de forêts, la généralisation de l'irrigation localisée sur 550.000 ha et la substitution de 85 millions de m3 par an des prélèvements des nappes souterraines par les eaux de surface. En 2030, l'épuration de 100% des eaux usées et l'économie d’eau en irrigation de 2,4 milliards m3 par an. Selon AMEC, le changement climatique provoque un accroissement de l’intensité et de la fréquence des inondations et des sécheresses, le renforcement des phénomènes météorologiques et hydrologiques extrêmes et une dérégulation des débits des fleuves prenant leur source en montagne. Les Alliances s'attendant également à une diminution des rendements agricoles et des intrusions salées sur le littoral et dans les aquifères côtiers, du fait de la remontée du niveau des océans. Les besoins de financement devraient tripler à 255 milliards d'euros par an, avait déclaré Mariet Verhoef-Cohen, présidente de «Women for Water Partenariat» et coprésidente de la «Plateforme sur la rareté de l'eau dans l'agriculture». Cette dernière a également souligné qu'environ 40% de la population mondiale connaîtra des pénuries d'eau d'ici 2050. 

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