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Le deuxième trimestre a été favorable à l'économie britannique. Celle-ci a, en effet, accéléré, quoique légèrement, au deuxième trimestre, soutenue par le secteur des services, notamment par l'industrie cinématographique. C’est ce que montrent les chiffres préliminaires publiés mercredi, rapporte Reuters. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,3% sur la période avril-juin, après une hausse de 0,2% au premier trimestre, une performance qui devrait probablement inciter la Banque d'Angleterre à maintenir ses taux d'intérêt à leur plus bas niveau la semaine prochaine. Cette évolution est conforme à la prévision moyenne des économistes interrogés par Reuters et clôt le plus mauvais premier semestre de l'économie britannique depuis 2012. «Pour moi, il enterre définitivement une éventuelle hausse des taux en août», estime Alan Clarke, de chez Scotiabnk.
L'économie britannique a dégagé une croissance annuelle de 1,7% au deuxième trimestre, conforme aux attentes, après 2,0% le trimestre précédent. Sa croissance a atteint 1,8% l'année dernière, le rythme le plus élevé parmi les sept pays les plus développés et qui n'a été égalé que par l'Allemagne, défiant les pronostics sur les conséquences du Brexit. Toutefois, la dépréciation de la livre qui a suivi le référendum en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a accéléré l'inflation, pénalisant les secteurs dépendant de la consommation des ménages.
«L'économie a connu un ralentissement notable au premier semestre de cette année», a déclaré Darren Morgan, de l'Office national de la statistique (ONS), citée par Reuters. Le secteur des services est le seul contributeur à la croissance du deuxième trimestre, particulièrement la distribution, l'hôtellerie-restauration et l'industrie cinématographique.
