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Expérience inédite et première au niveau national, le lancement des bus électrique conforte la place de Marrakech en tant que ville-modèle dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable. Pour ce premier lancement, 10 bus électriques dits «Amis de l’environnement» ont été mis en circulation. Ils vont desservir les deux premières lignes dites BHNS (bus à haut niveau de service) qui devraient relier les quartiers Massira et Bab Doukkala via Hay Hassani et Gueliz. Financé par le Conseil de la région de Marrakech-Safi, le Conseil de la ville et le Fonds d’accompagnement des réformes du transport routier urbain et interurbain, ce projet illustre l’engagement de la commune dans l’énergie verte et la mobilité électrique.
L’enjeu est vraiment d’importance sachant que Marrakech n’est pas épargné par la pollution de l’air et ces bus à moteurs électriques vont réduire la pollution, mais aussi le bruit. C’est d’ailleurs l’autre avantage de ces véhicules totalement silencieux, qui ont les défauts de leurs qualités : les piétons ne les entendent pas arriver, ce dont les chauffeurs devront tenir compte pour éviter des accidents. Au moment où les questions de la transition énergétique et du stockage de l’électricité sont devenues des enjeux majeurs pour la planète, cette technologie se veut la base fondamentale du développement de solutions de production, de stockage et de consommation intelligente d’électricité. Ces «Trams-bus», gérés par la société «Bus City», sont équipés de cinq caméras internes et d’équipements dédiés aux personnes à besoins spécifiques.
S’agissant du volet sécurité et confort des passagers, les itinéraires empruntés par ces bus ont été équipés d’une signalisation lumineuse intelligente au niveau des carrefours et des barrières de protection des usagers ont été mises en place dans les différentes stations. Selon les responsables locaux, cette initiative s’intègre dans le sillage des efforts tendant, entre autres, à améliorer le transport urbain, à préserver l’environnement, à promouvoir le développement durable, à encourager la mobilité douce et à mettre en œuvre les recommandations de la vingt-deuxième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), tenue en novembre dernier à Marrakech. Tout en qualifiant ce projet d’avant-gardiste, non seulement au niveau national, mais aussi continental, ils ont fait savoir que la connexion d’autres quartiers de la ville à ce réseau de transport propre s’effectuera bientôt. Aux yeux de l’ambassadeur de Chine à Rabat, Li Li, cette initiative pilote est susceptible de raffermir davantage les relations de coopération entre son pays et le Maroc en matière d’exploitation des énergies renouvelables. La concrétisation de ce projet, qui a été reporté à plusieurs reprises pour diverses raisons, a été accueillie avec une grande satisfaction par les Marrakchis, et plus particulièrement par les militants pour la protection de l’environnement.
