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Les pesticides, une des premières causes de décès par auto-empoisonnement

L'Organisation mondiale de la santé vient de publier une note à travers laquelle elle met en garde les consommateurs contre les conséquences néfastes des pesticides contenus dans les aliments. Dans ce document, il est souligné que les pesticides font partie des premières causes de décès par auto-empoisonnement, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Les pesticides, une des premières causes de décès par auto-empoisonnement
Les aliments devront être conformes aux réglementations sur les pesticides, notamment pour ce qui concerne les limites maximales de résidus. Ph.

Publiée le 7 août, une note de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que la population la plus à risque des effets néfastes des pesticides est constituée des personnes directement exposées à ces produits chimiques. Ce segment de la population mondiale inclut les travailleurs agricoles chargés d’épandre les pesticides et les personnes se trouvant dans le voisinage immédiat pendant et juste après cet épandage. Cependant, les travailleurs agricoles ne sont pas les seuls qui risquent la contamination, «la population générale, qui ne se trouve pas dans la zone où les pesticides sont utilisés, est exposée à des quantités notablement plus faibles de résidus de pesticides, par le biais des aliments et de l’eau», avertit l'OMS. La toxicité d’un pesticide, poursuit l'Organisation basée à Genève, dépend de son mode de fonctionnement et d’autres facteurs : les insecticides ont tendance à être plus toxiques pour les êtres humains que les herbicides.

Le même produit chimique peut avoir des effets différents selon la dose à laquelle une personne est exposée. La toxicité peut aussi dépendre de la voie que l’exposition est susceptible d’emprunter telle que l'ingestion, l'inhalation ou le contact direct avec la peau. Selon les projections de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 80% de l'accroissement de la production alimentaire nécessaire pour faire face à cette croissance démographique proviendraient, dans les pays en développement, des hausses des rendements et des nombres de cultures échelonnées possibles sur une même terre, au cours d’une même année. On attend de l’extension des terres agricoles une augmentation de la production alimentaire de 20% seulement. «Les pesticides permettent de prévenir des pertes importantes sur les cultures et continueront donc de jouer un rôle dans l’agriculture. Néanmoins, les effets sur les êtres humains et sur l’environnement d’une exposition à ces produits sont une préoccupation permanente», prévient l'OMS qui souligne que les pesticides font partie des premières causes de décès par auto-empoisonnement, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. L’OMS s'est tracé deux objectifs. Le premier consiste à faire interdire les pesticides les plus toxiques pour l’homme et ceux qui persistent le plus longtemps dans l’environnement et le second porte sur la protection de la santé publique en fixant des limites maximales de résidus pour les pesticides présents dans les aliments et dans l’eau.                           

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