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Les technologies vertes contribuent à préserver 150.000 kilomètres carrés de terres par an

Dans son dernier rapport intitulé «Choix de technologies vertes : implications des technologies à faible teneur en carbone pour l’environnement et pour les ressources», l'ONU-Environnement affirme que les technologies à faible teneur en carbone ont des retombées positives sur les ressources naturelles. Édité à l'occasion du Forum de Vienne sur l’énergie, ce rapport indique que 150.000 kilomètres carrés de terres pourraient être préservés par an grâce à telles technologies.

Les technologies vertes contribuent à préserver 150.000 kilomètres carrés de terres par an
Le rapport sur l'état des ressources mondiales en terres et en eau de la FAO souligne qu'un quart des sols, pas seulement les terres cultivées, sont dans un état de dégradation extrême, 8% sont modérément dégradées, 36% sont stables ou légèrement dég

Dans son dernier rapport, intitulé «Choix de technologies vertes : implications des technologies à faible teneur en carbone pour l’environnement et pour les ressources» un panel d'experts rattachés à l'ONU-Environnement a examiné l'impact de huit technologies sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la pollution de l’air et de l’occupation des sols. En plus de permettre l'économie annuelle de 25 milliards de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre et de plus de 200 milliards de mètres cubes d'eau, les technologies sobres en carbone sont à même d'épargner près de 150.000 kilomètres carrés d'occupation des terres d'ici 2050.

À l'heure où les terres arables sont soumises à diverses pressions (pollution, progression de l'urbanisme, érosion, perte de nutriments et de carbone organique...), ces nouvelles technologies pourraient donc constituer un rempart contre la dégradation des sols. Le rapport sur l'état des ressources mondiales en terres et en eau de la FAO souligne qu'un quart des sols, pas seulement les terres cultivées, est dans un état de dégradation extrême, 8% sont modérément dégradées, 36% sont stables ou légèrement dégradées et 10% sont «en cours de bonification». «En outre, le changement climatique devrait altérer les régimes thermiques, les précipitations et les débits fluviaux dont dépendent les systèmes de production vivrière», conclut le rapport de la FAO. Cette situation est plus préoccupante en Afrique où les deux tiers des terres productives sont dégradés, selon les chiffres rapportés par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Selon la même source, la dégradation des sols fait perdre à l'Afrique 280 millions de tonnes de céréales par an pour un montant de 262 milliards d’euros. À l'échelle mondiale, l'agence onusienne estime que les investissements nécessaires jusqu'en 2050 s'élèvent à 1.160 milliards de dollars pour la préservation des sols et le contrôle des inondations. «Ce rapport est important, car c’est uniquement en obtenant une idée plus complète des impacts des technologies à faible teneur en carbone tout au long de leur cycle de vie que les gouvernements et les régulateurs pourront mettre en place des politiques capables d’amplifier les bénéfices pour l’environnement» conclut le rapport de l'ONU-Environnement dont la totalité est disponible à l'adresse suivante «http://www.resourcepanel.org/». 

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