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L'ex-président Lula jugé en appel pour corruption en janvier

Le procès en appel de l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, condamné à neuf ans et demi de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent dans le cadre d’une affaire d’appartement, se déroulera le mois prochain, a annoncé une Cour fédérale de Porto Alegre (État de Rio Grande do Sul, Sud).

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«Le procès de l'ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, dans le cadre de l’affaire du procès du triplex à Guarujá, aura lieu le 24 janvier 2018 à 8 h 30 au Tribunal régional de la quatrième Région», selon des informations publiées par la huitième Cour fédérale de Porto Alegre. En juillet dernier, la justice avait estimé que l’ex-président était le propriétaire d’un Triplex à Guaruja, sur le littoral de São Paulo, qu’il aurait reçu de la part du groupe du BTP OAS contre des faveurs politiques. Dans un communiqué, l’avocat de défense de M. Lula, Cristiano Zanin Martins, a dénoncé une violation de l'égalité de traitement» devant la justice, en raison du temps record de la procédure d’appel. Si les juges décident de maintenir la décision de première instance, ils pourront ordonner l’arrestation de l’ex-président ou décider qu’il sera jugé en état de liberté jusqu’à ce que tous les recours soient épuisés. La condamnation en appel de Lula risque de saper ses chances de se présenter aux élections présidentielles de 2018, où il est favori, étant donné que la loi brésilienne interdit à toute personne condamnée en deuxième instance de se présenter.

M. Lula est poursuivi dans six autres affaires, dont une affaire de corruption en lien avec l’opération Zelotes (fausse jalousie), lancée par la police en 2013 au sein du Conseil administratif de recours fiscaux (CARF), un organisme qui dépend du ministère du Budget. L’ancien président est également accusé d’avoir «structuré» les canaux du détournement d’argent au sein de Petrobras, une compagnie qui a perdu plus de 2 milliards de dollars en raison d’un réseau de corruption impliquant parlementaires, hommes d’affaires, hauts responsables du gouvernement fédéral et partis politiques. Il est également accusé d’avoir tenté d'acheter le silence de l'ancien directeur de Petrobras, Nestor Cerveró, et de s’être adonné au trafic d'influence et de corruption passive concernant l’achat de terrains pour l'Institut Lula à São Paulo. 

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