Menu
Search
Jeudi 25 Décembre 2025
S'abonner
close
Jeudi 25 Décembre 2025
Menu
Search

L'Institut Pasteur du Maroc rassure

Naïma El Mdaghri, la directrice de l’Institut Pasteur au Maroc est formelle. «Il n’y a eu aucun problème au niveau de la vaccination des citoyens marocains qui devaient se rendre à La Mecque l’année dernière». La même responsable balaie d’un revers de la main les informations selon lesquelles des citoyens de plus de 55 ans auraient reçu un nouveau vaccin ne correspondant pas à leur âge.

L'Institut Pasteur du Maroc rassure
L’Institut Pasteur précise qu’il dispose d’un service de pharmacovigilance pour contrôler les effets secondaires de chaque vaccin.

«Il n’y a eu aucun problème au niveau de la vaccination des citoyens marocains qui devaient se rendre à La Mecque l’année dernière». C’est la réponse de Naïma El Mdaghri, directrice de l’Institut Pasteur au Maroc, aux allégations faisant état de dysfonctionnements dans l'opération de vaccination des pèlerins. «La vaccination des pèlerins ne relève pas de la responsabilité de l’Institut Pasteur. Nous nous contentons d’approvisionner le ministère de Santé selon le nombre déclaré par le ministère des Habous», explique-t-elle. En effet, les futurs pèlerins se font vacciner au niveau des centres de santé relevant du ministère. De même, le tarif des vaccins est approuvé par les ministères de l’Intérieur, des Habous et de la Santé.

S’agissant des personnes se rendant aux lieux saints pour accomplir la Omra, l’Institut Pasteur affirme qu’il a suivi la procédure normale afin que les citoyens puissent acheter les vaccins auprès des pharmacies, leurs médecins ou se faire vacciner au sein de l’Institut. «Nous avons assuré la vaccination de ces gens en tant que centre de vaccination et nous avons fait tout le nécessaire en conformité avec les indications», souligne Naïma El Mdaghri. Pour sa part, le médecin responsable du service de vaccination à l’Institut Pasteur assure que les vaccins sont administrés aux citoyens selon les indications médicales. Il dément ainsi les informations selon lesquelles des citoyens de plus de 55 ans auraient reçu un nouveau vaccin contre la méningite ne correspondant pas à leur âge.

Les responsables de l’Institut précisent également qu’ils disposent d’un service de pharmacovigilance pour contrôler les effets secondaires de chaque vaccin. «Nous n’avons reçu aucun cas en danger depuis le mois de mai dernier», apprend-on de même source.

Lisez nos e-Papers