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L'investissement industriel redémarrera-t-il ?

Ces derniers derniers mois de l'année s'annoncent paisibles pour l’économie nationale qui maintiendrait la cadence. Celle-ci devrait croitre de 3,9% ce 4e trimestre 2017, selon le Haut-commissariat au Plan. L'investissement industriel redémarrera-t-il pour autant ?

L'investissement industriel redémarrera-t-il ?
La valeur ajoutée industrielle devrait se contenter d’une croissance de 1,7% au 4e trimestre 2017.

Le ciel devra rester dégagé, au moins jusqu'à la fin de l’année, pour l’économie nationale. Ce qui lui permettrait de réaliser une croissance proche des prévisions. Ainsi, après une croissance de 3,8% au premier trimestre 2017 et 4,2% au deuxième trimestre, l’économie nationale se serait accrue de 3,8% les trois mois suivants et s'améliorerait de 3,9% d'ici la fin de l'année, selon les derniers pronostics du Haut-commissariat au Plan (HCP).

Des niveaux en ligne avec les prévisions pour l’ensemble de l’année de ce même HCP qui table sur une croissance du PIB de 4%. Mais également du Centre marocain de conjoncture (4%) et de la Banque mondiale (3,8%) et, dans une moindre mesure, celles de Bank Al-Maghrib (4,3%). 

Avec ces dernières prévisions du HCP, le gouvernement devra peut-être revoir à la baisse ses aspirations, puisqu'il vise un taux de croissance de 4,8% cette année, soit autant que le Fonds monétaire international (FMI). 

Ainsi, dans sa dernière note de conjoncture, le HCP indique que la croissance économique nationale devrait se poursuivre à un rythme «toujours soutenu» au quatrième trimestre 2017, soit 3,9%, au lieu de +1% un an plus tôt. Une évolution qu’il attribue notamment à l’effet d’un accroissement de 13,5% de la valeur ajoutée agricole et de la demande mondiale adressée au Maroc qui devrait progresser à un rythme proche de 5,2%. Les activités non agricoles sont également sur un trend haussier, mais leur apport serait mois décisif, leur valeur ajoutée devant s'améliorer de 2,7%, au quatrième trimestre. Et ce, à la faveur essentiellement du bond attendu des activités minières qui s’accroitraient de 15,1%, portée par la consolidation de la production des minerais non métalliques, au moment où la croissance de la valeur ajoutée industrielle se limiterait à 1,7%. La valeur ajoutée électrique progresserait, quant à elle, de 3,4%, tirée par la poursuite du redressement des activités des centrales thermiques à base de carburants. 

Pour ce qui est du secteur tertiaire, sa valeur ajoutée monterait de 2,9%, contribuant pour environ +1,4 point à la croissance globale du PIB. S’agissant du troisième trimestre, la prévision de la croissance de 3,8% avancée par le HCP, au lieu de +1,3% une année auparavant, repose essentiellement sur l’apport de l’agriculture, dont la valeur ajoutée se serait améliorée de 14,7%, au lieu d’une baisse de 13,6% au cours de la même période de 2016. La valeur ajoutée des activités hors agriculture aurait augmenté, quant à elle, de 2,6%, portée par le secteur tertiaire qui aurait contribué pour près de 1,2 point à la croissance globale du PIB et les mines, dont la valeur ajoutée aurait progressé de 16,1%.

En revanche, la croissance de l’investissement se serait tassée à environ 2,8%, en variation annuelle, après +10,9% une année auparavant. «Cette décélération serait, particulièrement, attribuable au ralentissement de l'investissement en produits industriels. L’investissement public en infrastructures de base aurait, à l’inverse, légèrement accéléré par rapport au début de l’année», détaille le HCP. L’investissement en construction, en ralentissement depuis la mi-2008, aurait été 

marqué par l’hésitation et l’attentisme des investisseurs, souligne l'institution, suite à la faiblesse de la demande adressée, notamment, à l'immobilier résidentiel. 

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