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Les délégations, qui ont pris part à la Pré-COP 23 du 16 au 18 octobre aux îles Fidji, se sont dites optimistes quant à la possibilité d'atteindre l’objectif de la mobilisation des 100 milliards de dollars que les pays riches se sont engagés à réunir chaque année d'ici 2020 pour aider les pays vulnérables à s'adapter au changement climatique. «Cet objectif est très réalisable grâce à l’engagement de tous les acteurs étatiques et non étatiques», a souligné la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Patricia Espinosa, dans une déclaration à la MAP.
Le négociateur en chef de la COP 22, Aziz Mekouar, a estimé que «ce n’est pas suffisant pour faire tout ce qui doit se faire en matière de résilience et d’adaptation pour faire face aux effets du changement climatique». Mais la situation s'est davantage compliquée avec le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris. Retrait qui fera perdre à la finance climat près de 2 milliards de dollars, selon les estimations du président de la COP 22, Salaheddine Mezouar, lors du deuxième Sommet «Climate Chance» en septembre dernier à Agadir. Lors de cette rencontre, Aziz Akhannouch avait fait savoir que le Maroc a jusqu’à aujourd’hui bénéficié de 92 millions de dollars du Fonds vert pour le climat. À fin 2016 et au niveau international, le Fonds a approuvé 35 projets pour un montant total de près de 1,5 milliard de dollars, dont 40% en faveur de l’adaptation aux changements climatiques.
