L'Unesco souhaite que le Maroc abrite l’Initiative arabo-africaine

La sous-directrice générale adjointe des sciences exactes et naturelles de l’Unesco, Flavia Schiegel, a dit souhaiter voir le Maroc abriter l’Initiative arabo-africaine pour les biosphères (AABRI) et en assurer le secrétariat, aux côtés de l’Unesco pendant les cinq prochaines années. Lancée par le Haut Commissariat aux eaux et forêts lors de la COP 22 de Marrakech, l’Initiative a pour vocation de veiller à ce que les Réserves de biosphère de la région constituent un espace d'échanges pour les acteurs du développement durable sur le changement climatique. Une réserve de biosphère, comprenant des écosystèmes terrestres, marins et côtiers, est une reconnaissance par l'Unesco de zones conciliant conservation de la biodiversité et développement durable. L'arganeraie est la première Réserve de biosphère au Maroc en 1998. Cette réserve, Sud-Ouest, couvre environ 2,5 millions d’hectares et concerne les provinces d’Agadir Ida Outanane, Inzeguane Aït Melloul, Chtouka Aït Baha, Taroudant, Tiznit et Essaouira. Cette nouvelle Réserve englobe les trois parcs nationaux d'Ifrane, du Haut Atlas oriental et de Khénifra, sur une superficie d'environ 500.000 hectares. Celle des oasis situées entre Ouarzazate, Errachidia et Zagora a été reconnue par l’Unesco en 20001. En 2016, l'Unesco avait validé la proposition du Haut Commissariat aux eaux et forêts pour l'inscription de l'aire de répartition du cèdre de l'Atlas comme Réserve de biosphère.