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L’Université Ibn Tofaïl s’ouvre sur son environnement

L’ancrage de la culture du développement durable est au cœur des préoccupations de l’Université Ibn Tofaïl. Un engagement qui s’est confirmé, une fois encore, par le premier Colloque international tenu récemment sur le thème «Entreprises et environnement : Quel impact de la délocalisation sur les pays en développement ?».

L’Université Ibn Tofaïl s’ouvre sur son environnement

Organisée par le Laboratoire «Économie, Management et Développement des organisations» de la Faculté de sciences juridiques et sociales, cette rencontre scientifique a réuni des responsables de départements concernés, ainsi que des universitaires, des chercheurs et des experts d’Algérie, de Mauritanie, des Émirats arabes unis et du Maroc. Ils se sont interrogés, durant deux jours, sur des questions cruciales, notamment les interactions entre l’entreprise et l'environnement dans leurs dimensions territoriale, politique, économique, juridique, sociale et écologique. 
Dans son allocution de bienvenue, Souad Guelzim, directrice du Laboratoire «Économie, Management et Développement des organisations», n’a pas manqué d’adresser ses remerciements aux invités étrangers et nationaux qui ont répondu favorablement à l’invitation pour débattre de la thématique de la délocalisation des entreprises et de ses effets sur l’environnement. La directrice du Laboratoire a, d’autre part, précisé, que ce colloque, qui met l’accent sur les mouvements stimulés par les délocalisations vers les pays en développement, est l’aboutissement d’un travail collectif, auquel ont pris part des membres d’équipes et de laboratoires de recherches de Kénitra et Rabat, l’Institut des études africaines de l’Université Mohammed V et des entreprises publiques et privées. Elle a, en outre, saisi l’occasion pour saluer la forte implication du président de l’Université Ibn Tofaïl, Azzedine Midaoui, et ses engagements dans le domaine de la recherche scientifique et de la préservation de l’environnement. 
Prenant en compte la dimension sociale, économique, environnementale et pédagogique de la notion du développement durable, le président de l’Université Ibn Tofaïl, Azzedine Midaoui, a de prime abord attiré l’attention sur le devoir de tout un chacun d’œuvrer pour la préservation des écosystèmes. Tout en rappelant que toute activité humaine génère de la pollution, il n’a pas manqué de préciser que toutes les entreprises productives de biens et de services modifient l’environnement par leurs activités, rejets et nuisances. À cet égard, note-t-il, la sensibilisation de l’homme à tous ces problèmes environnementaux et aux dégâts de ses activités économiques sur son environnement s’avère nécessaire. Les actions préventives à toute éventuelle destruction de notre environnement écologique, dit-il, revêtent une importance vitale d’où la nécessité d’introduire les fondamentaux du développement durable dans les cursus scolaires et universitaires. 
M. Midaoui a également mis en exergue les multiples projets réalisés par l’Université Ibn Tofaïl en matière de préservation de l’environnement conformément au concept des «Smart Cities». Il a mentionné, à cet effet, la mise en place, au sein du campus universitaire, d’une station d’énergie solaire visant à charger les vélos électriques, mais aussi pour alimenter l’université en électricité, ainsi que le démarrage prochain d’une station d’épuration qui servira au recyclage des eaux usées pour l’arrosage des espaces verts. Saisissant l'occasion de la tenue de ce colloque, le président de l’Université Ibn Tofaïl a également invité l’ensemble des acteurs concernés, plus particulièrement les économistes et les juristes à enrichir le débat sur cette thématique complexe du développement durable. 
Plusieurs intervenants n’ont pas manqué d’évoquer l’engagement du Maroc dans une démarche volontariste dans la lutte contre le réchauffement climatique, conformément à une approche intégrée, participative et responsable. Cette volonté qui s’est concrétisée par la Charte sur l’environnement pour un développement durable, issue d’un large processus de consultation. L’opérationnalisation de ce processus a été entreprise à travers l’élaboration de la Stratégie nationale du développement durable et l’adoption d’une loi-cadre à même de guider les actions de toutes les institutions publiques et des acteurs privés visant la réalisation d’un développement économique et social dynamique intégrant les considérations environnementales et celles liées aux changements climatiques. Par ailleurs, la Constitution de 2011 a apporté une nouvelle impulsion à cette dynamique en consacrant le développement durable, en tant que droit pour tous les citoyens. 

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