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Le marché français moins dynamique en 2018

Le marché français moins  dynamique en 2018
Le bâtiment continuera sur sa lancée l'an prochain avec 30.000 créations de postes attendues, après 20.000 créations estimées en 2017.
La Fédération française du bâtiment (FFB) prévoit un ralentissement de la croissance dans le secteur du bâtiment en France en 2018, selon l’agence Reuters. Dans son dernier point de conjoncture, la FFB dit tabler sur une croissance de 2,4% de l'activité en volume l'an prochain, après une progression de 4,7% attendu sur l'ensemble de 2017. L'année qui s'achève a été marquée par une accélération régulière, puisqu'en septembre la FFB attendait encore une progression de 4%. «Malgré une baisse des mises en chantier d'environ 10.000 unités, imputable aux dispositions prises en loi de Finances, le logement poursuivra son essor, mais de façon beaucoup plus mesurée», a expliqué le président de la FFB, Jacques Chanut, au cours d'une conférence de presse, rapporte Reuters.

 

La FFB souligne l'impact du rognage des dispositifs PTZ et Pinel dans les zones moins tendues et celui de la baisse des recettes des bailleurs sociaux, alors que le secteur du HLM représente jusqu’à 15% du chiffre d'affaires total du secteur du bâtiment. «Le recentrage du dispositif Pinel en 2018 aura sans doute un impact sur le neuf dans les zones qui en sortent», a indiqué de son côté Thierry Thomas, président de l'Institut notarial de droit immobilier. Dans ce contexte, le président de la FFB a plaidé pour une hausse des prix facturés par les entreprises de construction, car leurs marges restent faibles alors que les prix des matériaux sont orientés en nette hausse. En matière d'emploi, le bâtiment continuera sur sa lancée l'an prochain avec 30.000 créations de postes attendues (salariés et intérimaires), après 20.000 créations estimées en 2017 et 4.900 emplois perdus en 2016. Le secteur a, pour rappel, renoué avec une croissance de 1,6% en 2015, après huit années de baisse de l'activité. Au global, à prix constants, l'activité du bâtiment ne retrouvera toutefois l'an prochain que son niveau de 2013, très loin des pics connus sur la période 2006-2008. 

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