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Marche nationale à Rabat pour condamner la décision de l’administration américaine

La décision du Président américain de reconnaître la ville d'Al-Qods occupée en tant que capitale d'Israël fait l’unanimité contre elle à l’échelle internationale. Au Maroc, aussi bien sur le plan populaire qu’officiel, on dénonce une démarche qui risque de mettre le feu aux poudres et de raviver les tensions et les conflits confessionnels au Proche-Orient. Une marche nationale est prévue ce dimanche à Rabat pour condamner la décision du Président américain.

Marche nationale à Rabat pour condamner  la décision de l’administration américaine
plusieurs partis politiques et syndicats ont vigoureusement condamné la décision de l'administration américaine, mettant en garde contre les répercussions graves de cette mesure sur la paix dans la région et le monde.

L'Association marocaine de soutien à la lutte du peuple palestinien (AMSLP) ainsi que le Groupe d'action national pour le soutien à la Palestine ont appelé à une marche nationale, ce dimanche, pour manifester contre la décision du Président américain de reconnaître la ville d'Al-Qods occupée en tant que capitale d'Israël. Cette marche, qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale pour les droits de l'Homme, traduit la colère et l’indignation populaire par rapport à la décision de l’administration américaine. Il s’agit également d’une expression éloquente des liens de solidarité indéfectibles avec le peuple palestinien, une solidarité qui ne s’est jamais démentie, que ce soit sur le plan officiel ou populaire.
En effet, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, n’a pas manqué jeudi dernier de dénoncer la décision de l'administration Trump. Présidant la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, il a affirmé que le Maroc «a été et restera toujours un défenseur des droits du peuple palestinien dans sa lutte pour établir son État indépendant avec comme capitale Al-Qods Al-Charif». De leur côté, plusieurs partis politiques et syndicats ont condamné vigoureusement la décision de l'administration américaine, mettant en garde contre les répercussions graves de cette mesure sur la paix dans la région et le monde.

Dans ce sens, le comité exécutif du Parti de l’Istiqlal a fait part de sa totale condamnation et son rejet de toute tentative visant à changer le statut moral, juridique et politique de la ville d’Al-Qods, carrefour des trois religions monothéistes. Il a également loué les efforts consentis par S.M. le Roi Mohammed VI au niveau international, en sa qualité d’Amir Al-Mouminine et Président du Comité d’Al-Qods, pour défendre la Ville sainte, préserver son statut et sa spécificité multiconfessionnelle et faire face à la décision de l’administration américaine de la reconnaître comme capitale d'Israël.
Pour sa part, le bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD) a réitéré, dans un communiqué, son rejet de la décision de l’administration américaine et son soutien absolu et inconditionnel aux droits du peuple palestinien. «Cette décision menace le statut juridique et historique d'Al-Qods et viole les résolutions des Nations unies», a indiqué le parti, invitant «l'ensemble des acteurs œuvrant pour la démocratie et défendant la cause palestinienne à faire part de leur indignation et à rejeter cette décision».

Même son de cloche du côté du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui a condamné fermement cette décision insensée, appelant l'ensemble de la communauté internationale, notamment les Nations unies, à assumer leur responsabilité et à faire face à cette nouvelle atteinte au peuple palestinien. Le PPS a également invité l'ensemble des instances nationales et internationales, œuvrant en faveur de la cause palestinienne et défendant sa quête pour la liberté et pour un État indépendant, à déployer davantage d'efforts pour renforcer leur solidarité et à condamner cette mesure.
Pour sa part, l'Organisation démocratique du travail a dénoncé cette décision «hostile et grave», ajoutant que la position des États-Unis bafoue les pactes internationaux en poursuivant le scénario de l’agression contre les Palestiniens qui met en péril les droits légitimes de ce peuple et menace la paix mondiale. L’Organisation a exhorté la communauté internationale et toutes les forces vives de la paix, à faire face à cette décision dangereuse qui alimentera le conflit et la crise au Proche-Orient, appelant à lever le blocus sur la bande de Gaza, à libérer les détenus dans les prisons israéliennes, à favoriser le retour des réfugiés et à établir un État indépendant, dont la capitale est Al-Qods. 

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