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Mustapha Ramid : Le Maroc fortement engagé en faveur de la promotion de la tolérance et du dialogue

Les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre la discrimination et l'incitation à la haine démontrent son engagement en faveur de la consécration et la promotion de la culture de la tolérance, du dialogue et de l'ouverture, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre d'État chargé des Droits de l'Homme, Mustapha Ramid, à l'ouverture du Séminaire international sur le suivi du Plan d'action de Rabat sur l'interdiction de l'appel à la haine nationale, raciale ou religieuse, initié par le ministère d'État chargé des Droits de l’Homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme.

Mustapha Ramid : Le Maroc fortement engagé en faveur de la promotion de la tolérance et du dialogue
Mustapha Ramid : «L’interdiction de l’incitation à la haine et aux crimes cruels nécessite une coopération étroite de tous les acteurs concernés».

Les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre la discrimination et l'incitation à la haine démontrent son engagement en faveur de la consécration et la promotion de la culture de la tolérance, du dialogue et de l'ouverture, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre d'État chargé des Droits de l'Homme, Mustapha Ramid. Ces efforts sont basés sur la modération et le juste milieu, à la faveur du rôle pionnier de l'institution d'Imarat Al-Mouminine, qui veille à protéger la société contre tout excès ou déviation dans l'interprétation de la religion ayant pour finalité d'inciter à la violence, la discrimination et la haine, a souligné M. Ramid à l'ouverture du Séminaire international sur le suivi du Plan d'action de Rabat sur l'interdiction de l'appel à la haine nationale, raciale ou religieuse, initié par le ministère d'État chargé des Droits de l’Homme et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH).
Affirmant que les Marocains sont attachés à leurs constantes religieuses dans le cadre du rite Malékite, fondé sur le juste milieu et le rejet de l’extrémisme, M. Ramid a affirmé que le Maroc a réalisé de grandes avancées en matière de lutte contre toute forme de haine et d'extrémisme violent, eu égard à sa longue histoire et ses références culturelles, qui reposent sur les principes de la coexistence pacifique entre ses composantes sociales, ethniques, culturelles et politiques, en plus de sa référence religieuse et sa Constitution de 2011 qui met en avant ces principes et valeurs.

Le Royaume a adopté une approche nationale harmonieuse pour la lutte contre le terrorisme, basée sur la complémentarité de quatre piliers fondamentaux, à savoir la consécration de la démocratie et des droits de l'Homme par la mise en place d'une nouvelle Constitution, l'organisation d’élections libres, le renforcement du rôle du Parlement, l’indépendance du pouvoir judiciaire et le soutien de la société civile et de la liberté de presse, l'adoption d'une politique de lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité sociale, notamment à travers l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par S.M. Roi Mohammed VI en 2005 avec comme objectif le renforcement et le soutien des actions participatives ayant un fort impact sur le développement humain au niveau du territoire national, en plus de la restructuration du champ religieux et du renforcement de la gouvernance sécuritaire, a noté M. Ramid. De même, dans le cadre de ses engagements internationaux en matière des droits de l'Homme, le Maroc a œuvré pour améliorer son arsenal juridique, à travers l’adoption de la loi 15-73 modifiant et complétant certains articles du Code pénal, dans le but d'unifier et de réformer le cadre juridique relatif à certains crimes, y compris l’incitation à la haine et à la discrimination raciale, a-t-il fait savoir, mettant en avant les reformes juridiques engagées dans le domaine de l’information.
Il a également fait savoir que l’interdiction de l’incitation à la haine et aux crimes cruels nécessite une coopération étroite de tous les acteurs concernés, dont les leaders religieux appelés à promouvoir la paix et la coexistence entre les confessions, étant donné que la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité mondiale constitue une priorité, notant que la coopération internationale dans le domaine de la lutte contre l’incitation à la haine, la violence et les crimes cruels nécessite une réflexion sur des mécanismes efficients.

Ce séminaire de deux jours vise à analyser les aspects prioritaires permettant l'identification des meilleures pratiques pour lutter contre le discours de la haine, à travers la présentation des projets adoptés dans plusieurs pays et la définition des moyens à même d'appuyer les expériences pionnières en matière de lutte contre ce type de discours, ainsi que les nouvelles expériences figurant dans l'initiative de la Déclaration de Beyrouth sur «la foi pour les droits» au niveau local, et ce dans l'optique de compléter le Plan d'action de Rabat. 


Ahmed Toufiq : La haine et la violence sont le fait des humains et non pas des religions

La haine et la violence sont à imputer aux humains, notamment les faux prédicateurs, et non pas aux religions, qui sont unanimes à prôner l'amour et la paix, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre des Habous et des affaires islamiques, Ahmed Toufiq. Ce sont les faux prédicateurs qui doivent être mis en cause dans des contextes historiques précis engageant des responsabilités multiples et nécessitant un travail d’analyse, plutôt que d’accuser avec hardiesse les religions, a affirmé M. Toufiq à l'ouverture du Séminaire international sur le suivi du Plan d'action de Rabat sur l'interdiction de l'appel à la haine nationale, raciale ou religieuse. Il a également mis l’accent sur le rôle des oulémas, qui œuvrent pour démontrer le caractère réaliste de la tradition du Prophète (Sunna) et promouvoir la modération et ne pas laisser, ainsi, la conception idéaliste et irréaliste nourrir chez les croyants, notamment ceux à l’esprit faible, une disposition à accepter le terrorisme comme moyen pour instaurer un monde utopique. Le concept de l'Islam modéré, largement évoqué ces dernières années, renvoie à l’Islam réaliste et vivant qui implique un travail de jurisprudence permanent et une quête continue de la perfection morale et fait de l’action pacifique et du dialogue sage les moyens à adopter pour combattre le mal, a-t-il noté.

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