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Le Maroc prend part à la 3e Assemblée des Nations unies pour l'environnement

Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, prend part, jusqu'à demain à Nairobi, à la troisième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 12,6 millions de personnes meurent chaque année à cause d’un environnement dégradé. Au Maroc, les diverses atteintes à l'environnement font perdre à l'économie 32,5 milliards de dirhams par an, soit 3,52% du produit intérieur brut.

Le Maroc prend part à la 3e Assemblée  des Nations unies pour l'environnement
Nezha El Ouafi, secrétaire d’État au Développement durable, conduit la délégation marocaine à la troisième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement. bPh. DR

Les ministres de l'Environnement d'une centaine de pays se réunissent jusqu'à demain à Nairobi (Kenya) sous l'égide de l'ONU, pour lancer un appel à lutter contre la pollution. Interrogée par la presse internationale à propos de la lutte contre le changement climatique, Maria Neira de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que c'est à Marrakech, lors de la COP 22 en novembre 2016, qu'une Alliance des ministres de la Santé a été créée : «Il faut la renforcer, avec un maximum d’agences des Nations unies pour combattre la pollution», dit-elle. Selon l'OMS, 12,6 millions de personnes meurent chaque année à cause d’un environnement dégradé. Il est attendu de cette troisième Assemblée des Nations unies pour l'environnement, à laquelle prend part le Maroc, une déclaration politique contre la «Pollution généralisée». Selon le Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE), un décès sur six était lié à la pollution en 2015, surtout dans les pays en développement (intoxications, maladies pulmonaires, cancers...). «Nos océans se remplissent de déchets si rapidement que, d'ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers», prévient le PNUE dans un communiqué.

Au Maroc, une étude réalisée en 2014 par le secrétariat au Développement durable et la Banque mondiale estime à 3,5% du Produit intérieur brut les pertes financières dues à la dégradation de l'environnement, soit 32,5 milliards de dirhams par an. «Les dégâts causés par les émissions de gaz à effet de serre à l’environnement global sont estimés à 1,62% du PIB», nous apprend cette étude. Selon cette dernière, la pollution (1,26% du PIB), de l’air (1,05%), des sols (0,54%) et les déchets (0,4%) constituent les principales sources de pollution. En revanche, «les dégâts induits par la dégradation des zones côtières sont largement sous-estimés, étant donné que plusieurs facteurs polluants sont compris dans d’autres composantes», estime l'étude. Le faible coût de la déforestation et des incendies de forêt (0,004%) témoigne des efforts déployés par le gouvernement en vue de protéger les forêts. Au niveau mondial, le directeur du PNUE, Erik Solheim, a indiqué : «Nous devons avoir raison de la pollution avant qu'elle ait raison de nous.» Cela signifie pouvoir respirer dans nos villes, éloigner les produits chimiques dangereux de la chaîne alimentaire, et éviter que nos océans se transforment en soupes de plastique». 

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