Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Mehdi Qotbi : «L'exposition confirme encore une fois que le Maroc est un pays de tolérance et de dialogue des religions»

L'exposition, qui se poursuivra jusqu’au 19 mars 2018, met en lumière une composante majeure de la culture méditerranéenne qui a rendu possible la coexistence des cultes et des religions.

Mehdi Qotbi : «L'exposition confirme encore une fois que le Maroc est un pays de tolérance et de dialogue des religions»
L'exposition met en exergue le commun entre les trois religions de la Méditerranée à travers des collections d’objets, d’outils et de bijoux à très forte valeur anthropologique.

L’exposition intitulée «Lieux saints partagés, au croisement des trois religions monothéistes», dont le vernissage s’est déroulé lundi soir à Dar El Bacha – Musée des confluences à Marrakech, «confirme encore une fois que le Maroc est un pays de tolérance et de dialogue des religions grâce à la politique clairvoyante de S.M. le Roi 
Mohammed VI», a souligné le président de la Fondation nationale des musées (FNM) du Maroc, Mehdi Qotbi. «En organisant cette exposition dans un lieu aussi magique que Dar El Bacha, qui a bénéficié de travaux de restauration ayant duré environ une année, la FNM voulait montrer que le Maroc est un pays multiple et ouvert au monde grâce à la politique clairvoyante de S.M. le Roi Mohammed VI», a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP en marge de la cérémonie de vernissage de cette exposition. Et de préciser que 70% des oeuvres exposées provient du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée de Marseille (Mucem), alors que 30% provient de la collection de musées marocains.
Dans une déclaration similaire, l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, a souligné que cette exposition est «une rétrospective qui est à la fois un message esthétique dans un lieu magnifique restauré avec beaucoup de talents grâce à des mécènes généreux, un message scientifique avec des connaissances sur la géographie et l’histoire des grandes religions de la Méditerranée et un message politique de tolérance, lequel est inscrit dans le préambule de la Constitution marocaine de 2011».
Pour sa part, le directeur du Musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain de Rabat et membre du comité d’organisation de cette exposition, Abdelaziz Idrissi, a relevé que cette exposition met en exergue le commun entre les trois religions de la Méditerranée à travers des collections d’objets, d’outils et de bijoux à très forte valeur anthropologique, mais aussi les pratiques rituelles et religieuses quotidiennes des adeptes de ces religions. Cette exposition ne manque pas de mettre l’accent sur ce brassage et cette diversité de l’identité marocaine ancrée dans son histoire, mais extrêmement ouverte sur le monde, a-t-il ajouté.
Selon la FNM, cette exposition, qui se poursuivra jusqu’au 19 mars 2018, met en lumière une composante majeure de la culture méditerranéenne qui a rendu possible la coexistence des cultes et des religions. D’une nécessité absolue, cette exposition prend tout son sens, à l’heure où l’actualité remet en cause la cohabitation ainsi que le dialogue entre les peuples et revêt une importance primordiale de par sa symbolique illustrant le message de tolérance, d’acceptation et de paix, qui est régulièrement mis en danger par les résistances identitaires et les tentations communautaristes, selon la même source. Cette exposition insiste sur les Lieux saints partagés du pays, permettant ainsi au public de s’intéresser à la dimension anthropologique de certains monuments et Lieux saints et de découvrir des objets, œuvres d’art, photographies et vidéos provenant du Mucem, mais aussi de collections marocaines.

Lisez nos e-Papers