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Pour la mise en valeur et la transmission d’un riche patrimoine ancestral

Le Festival du film documentaire sur la culture, l'histoire et l'espace sahraoui hassani revient dans sa troisième édition, du 18 au 21 décembre à Laâyoune. Les dix films en lice de la compétition officielle seront départagés par un jury présidé par le réalisateur de films documentaires Ali Safi.

Pour la mise en valeur et la transmission  d’un riche patrimoine ancestral

Ce dernier sera accompagné par la directrice de l’Institut spécialisé de cinéma et de l’audiovisuel, Asmae Alaoui, la réalisatrice de films documentaires et technicienne de montage Malika Maa El Ainine, le producteur de films documentaires Souhaib Elouassani, et le président de l'Association culturelle des manuscrits et de préservation de la mémoire pour le Sahara marocain, Abdelouahab Sibawayh. Cette pléiade de spécialistes dans le domaine aura la tâche d’octroyer les Prix du Festival, notamment le Grand Prix, le Prix du jury, le Prix de la réalisation, le Prix du montage et le Prix de la musique, à ceux qui le méritent. C’est-à-dire ceux qui ont pu mettre en valeur le patrimoine culturel et civilisationnel sahraoui dans le but de sa transmission et sa sauvegarde pour les générations futures. «C’est dans cet objectif que nous avons créé ce festival, suivant les Directives de S.M. le Roi Mohammed VI, afin de valoriser la culture sahraouie hassanie que nous estimons faire connaître à travers ce festival», souligne le directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Mohamed Al Haq Fassi-Fihri. Et d’ajouter que le but escompté de cette manifestation est de mettre en valeur la créativité cinématographique dans son volet documentaire qui côtoie le patrimoine sahraoui dans ses différentes composantes. D’où la sélection de films ayant trait à la thématique du festival, traitant de l’histoire, de la culture et de l’espace sahraoui hassani et dont la majorité ont bénéficié du Fonds d’aide à la production cinématographique. Selon les organisateurs, cet événement se veut, également, une opportunité pour les cinéastes et spécialistes de la culture sahraouie de différentes régions du Maroc de se rencontrer et d’échanger entre eux, afin de valoriser les spécificités de l’identité marocaine et de renforcer le rayonnement de la civilisation, de la culture et de l’histoire du Maroc. Toutefois, d’autres activités sont programmées en parallèle de la compétition officielle, à savoir les deux conférences intitulées, respectivement, «Les moyens de promouvoir la culture hassanie et de la représenter aux grands écrans» avec les professeurs et chercheurs Mohamed Mustapha Kabbaj, Bah Anniâma, Mohamed Bouzankat et le critique Ahmed Aârib, puis «La culture hassanie entre l'oral et l'image» avec le scénariste Mohamed Fadel Joummani, les professeurs et chercheurs Souidi Timklit, Lahbib Aidid, Labbat Dkhil et Aissa Adba. Le festival compte, aussi, projeter les treize courts métrages documentaires réalisés dans le cadre du projet «Films du laboratoire du Sahara» sous la direction de Hakim Belabbas. Par ailleurs, le 
Dr Hamid Aïdouni, professeur de cinéma et dirigeant du master en «Cinéma documentaire» et du doctorat en «Études cinématographiques» à l'Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, animera à l’occasion des ateliers de formation, sur «L'industrie du film documentaire», et ce, au profit des réalisateurs marocains originaires des provinces du Sud.
Rappelons que ce Festival est organisé par le CCM en collaboration avec le Club des producteurs et professionnels de l’audiovisuel et du cinéma, la région de Laâyoune-Sakia Al Hamra, la wilaya de Laâyoune-Sakia Al Hamra et la Commune urbaine de Laâyoune.


Les documentaires de la compétition officielle

•«Les Miracles d’un serment» de Loubna El Younssi.
•«Le retour d’Aziza» de Farida Bourquia.
•«Wahdat Rouh» (Unité de l’âme) de Said Azar. 
•«Les enfants des nuages» de Hassan Boufous. 
•«La compagnon de l’éternité» de Ahmed Bouchalga.
•«Rakb Achchawk …. Du Sahara à La Mecque» de Asmae El Moudir. 
•«Connexions du Sahara et du Sahel : trafic, drogue et terrorisme» de Hassan Bouhrouti.
•«Toufa, passionnée de la couleur et du Sahara» de Merieme Addou. 
•«Nostalgie des Racines» de Mohamed Raid El Meftahi.
•«La mémoires d’achwar et amdah hassanis» de Hamid Bouanan Zerouali.

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