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La deuxième édition du Forum marocain des métiers verts, organisée la semaine dernière à Rabat par le magazine «Énergies et environnement», a réussi à mobiliser les autorités publiques, les décideurs économiques, les acteurs de l’enseignement et de la formation professionnelle ainsi que la société civile autour des métiers verts. Conférences, présentations et tables rondes ont rythmé cette journée d’échanges autour de différentes facettes de l’économie verte, notamment le financement, la formation et le verdissement de l’emploi. «Ce forum réunit les différents acteurs pour enclencher une dynamique autour des métiers verts», explique le directeur du FMV, Sidi Mohammed Lamghari. Il s’agit de faire de ces métiers un levier de compétitivité et de développement durable pour tous.
Même son de cloche auprès du directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique, Said Mouline. Ce dernier a affirmé qu’on «ne connait pas encore 3/4 des métiers qui seront exercés en 2030, ça veut dire que d’énormes opportunités s’ouvrent, il y a énormément d’innovations qui arrivent». Le responsable a exprimé son souhait que le forum soit un rendez-vous annuel «pour faire le bilan, COP ou pas COP, car c’est lié à notre pays, à notre développement et aux besoins de la jeunesse de notre pays».
Le directeur de la communication, du partenariat et de la coopération au Secrétariat d’État au développement durable, Mohamed Benyahia, est revenu sur la Contribution déterminée au niveau national (CDN) pour la réduction des gaz à effet de serre que le Maroc a présentée au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Regroupant 55 programmes et projets dans différents secteurs, la CDN s’appuie sur les différentes stratégies sectorielles qui sont intégrées dans la stratégie nationale de développement durable. Une stratégie qui prévoit la création de 250.000 emplois à l’horizon 2020.
Le responsable a ensuite présenté les résultats du programme Cleantech pour l’innovation, une plateforme dont l’objectif est de stimuler la création d’emplois et les innovations technologiques dans les domaines de la valorisation des déchets, de l’utilisation rationnelle de l’eau, des énergies renouvelables et des bâtiments verts. Sur un total de 200 candidatures, 30 startups ont été sélectionnées afin de bénéficier d’un accompagnement technique et financier pour développer leurs projets.
