Le Maroc a pris part, du 24 au 25 octobre à São Paulo, à la première Conférence de la Plateforme pour le Biofutur, un conclave mondial qui a souligné la nécessité de promouvoir la bio-économie à faible teneur en carbone et de renforcer le rôle de la bio-énergie dans la lutte contre le changement climatique.
Le Royaume était présent à cette rencontre en sa qualité de pays membre de la Plateforme pour le Biofutur, une initiative lancée lors de la dernière Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22), organisée en novembre dernier à Marrakech. Le Maroc était représenté à cette conférence par Rachid Firadi, chef de la division de Coopération internationale au sein du secrétariat d’État auprès du ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable. Lors de cette conférence, ministres, responsables gouvernementaux et experts d'organisations internationales se sont accordés sur la nécessité de transformer les économies dépendantes des ressources fossiles en des économies basées sur des ressources renouvelables (de la production à la transformation, jusqu’à la valorisation des co-produits et des biodéchets).
Au total, plus de 420 participants de 28 pays ont ouvertement débattu de leurs politiques et programmes respectifs concernant la bio-économie et échangé les expériences sur les principaux aspects politiques liés au défi de l'expansion du secteur de la bio-économie, y compris les politiques de l'offre et de la demande, le financement et la durabilité.
Les délibérations de la conférence ont permis d’enrichir la Déclaration de Vision Biofutur, un document qui sera officiellement approuvé en novembre prochain à la 23e Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 23), qui se tiendra à Bonn, en Allemagne.Initiée par le Brésil, en présence des autorités d’organisations internationales comme l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), la Plateforme pour le Biofutur vise à promouvoir la collaboration internationale et le dialogue pour faciliter un environnement propice aux investissements avancés en carburant
à faible teneur en carbone et en bio-économie.Outre le Brésil, plusieurs pays ont adhéré à cette plateforme dont le Maroc, l’Argentine, le Canada, la Chine, le Danemark, l’Égypte, les États-Unis, la Finlande, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Mozambique, les Pays-Bas, le Paraguay, les Philippines, le Royaume-Uni, la Suède et l’Uruguay.
