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La police marocaine confirme son efficacité et poursuit son rapprochement des citoyens et la modernisation de ses structures

Le bilan des activités de la Direction générale de la sûreté nationale en 2017, qui vient d’être rendu public, en dit long sur les efforts inlassables fournis par cette direction pour moderniser ses structures et ses modes de fonctionnement, afin de mieux lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, renforcer le sentiment de sécurité et rapprocher davantage la police des citoyens.

La quasi-totalité des indicateurs est positive et reflète le travail remarquable entrepris par les différents éléments de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). C’est ce que vient de confirmer un rapport de cette direction présenté sous forme de bilan annuel de ses activités pour l’année 2017. Le document comporte des indicateurs relatifs à la lutte contre la criminalité et renseigne sur l’ampleur des actions de coordination menées sur le plan international et les efforts menés en vue de la modernisation des infrastructures et des moyens de travail de la direction.

Ces indicateurs montrent ainsi qu'en matière de lutte contre la délinquance et la criminalité plus de 559.000 affaires ont été traitées, dans lesquelles environ 538.000 individus ont été déférés devant la justice, dont 38.358 femmes et 22.236 mineurs. En comparaison avec l’année précédente, le bilan de la DGSN fait état d’un taux de résolution des crimes de l’ordre de 92% en 2017. Ce qui fait ressortir une augmentation de 2% par rapport à 2016. Le bilan fait également état de l’augmentation du nombre des victimes ayant déposé des plaintes (+7%). Pour la DGSN, cette hausse est surtout le résultat de la diversification des mécanismes et des outils de dénonciation mis à la disposition des citoyens. Elle cite l’exemple des salles de communication et de coordination ainsi que la police d’assistance. Elle fait référence également aux actions qui ont permis l’amélioration des espaces d’accueil au sein des commissariats et au renforcement de la dimension psychologique adoptée lors de l’écoute des femmes et des enfants victimes de violence. Le document de la DGSN rendu public hier comporte d’autres éléments qui rassurent quant à l’efficacité de la lutte contre la criminalité. Ces statistiques révèlent, par exemple, que les crimes violents ne représentent que 9,72% de l’ensemble des crimes enregistrés. Le bilan de la DGSN met par ailleurs l’accent sur les relations de coopération avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) pour faire face au trafic de drogues dures. Ce qui a permis l’arrestation de 97.688 individus (+4% par rapport à l’année précédente). En ce qui concerne le volume de drogues saisies, il a atteint deux tonnes et 844 kilogrammes de cocaïne, soit 1,5 tonne de plus cette année, sans parler des autres formes de drogues : 60 tonnes de cannabis, 842 kilogrammes d’héroïne et plus de 940.000 comprimés psychotropes.

S’agissant de la coopération internationale pour la lutte contre la criminalité, le bilan de la DGSN souligne les opérations de coopération internationale bilatérale et multilatérale et avec les organisations internationales et régionales. Le rapport fait aussi cas de 4.130 demandes de renseignements et de coopération, au niveau pénal, issues des agents de coordination accrédités auprès des entités diplomatiques basés à Rabat ou de la part des agents marocains basés à l’étranger. Ce qui constitue un taux d’augmentation de ces demandes de plus de 45% en comparaison avec les chiffres enregistrés en 2016.
Dans le même sens, le rapport montre que quelque 109 mandats internationaux d’arrêt ont été émis, ce qui a permis l’arrestation de 119 personnes recherchées sur le plan international. La DGSN a également rendu publics quelque 11.503 mandats d’arrêt parvenus d’Interpol (35% de plus qu’en 2016). Parmi les opérations à grand succès, le document de la Direction générale cite la résolution de l’affaire du vol d’une œuvre d’art classée comme patrimoine de l’humanité. Deux autres succès sont à mettre à l'actif de la police marocaine. Une première opération entrant dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite des médicaments à travers le Net et une seconde dans la lutte contre la contrebande des aliments et des produits de consommation.

Le rapport relatant le bilan de la DGSN fait également cas de projets encore en cours et qui permettent la lutte contre la criminalité. Dans ce cadre, il fait état de l'amélioration de la surveillance numérique à travers la modernisation des 60 caméras implantées dans la ville de Casablanca et l’installation de 150 nouvelles caméras dans cette métropole. Un autre projet similaire concerne la ville de Marrakech avec quelque 300 nouvelles caméras pour renforcer les 76 déjà opérationnelles. Il est également prévu, pour l’année 2018, la distribution de 5.000 caméras mobiles aux agents de police dans le but d’enregistrer leurs interventions et les délits de circulation. Cette action de modernisation va également concerner l’appel des secours sur la ligne numéro 19, et ce dans la perspective d’en améliorer le rendement et l’efficacité. 

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