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La prééminence du plan marocain d’autonomie au Sahara reconnue par l’ONU

La résolution 2351 adoptée par le Conseil de sécurité à l’unanimité de ses membres fin avril 2017 a conforté encore une fois l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007. Cette résolution a également souligné la dimension régionale du conflit autour de la question du Sahara marocain, en demandant aux pays voisins de coopérer clairement avec l’ONU et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle.

La prééminence du plan marocain d’autonomie au Sahara reconnue par l’ONU

Dans sa résolution 2351 adoptée le 28 avril dernier, le Conseil de sécurité a décidé de proroger d’un an, jusqu’au 30 avril 2018, le mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara). Cette résolution, adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, a demandé aux parties de continuer de faire preuve de «volonté politique» et de travailler dans une «atmosphère propice au dialogue» afin de reprendre les négociations et de garantir leur succès. Le Maroc n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale rendu public le 29 avril, le Royaume affirme qu’il prend note avec satisfaction de la résolution 2351.

Cette résolution proroge, pour une année, le mandat de la Minurso, dans le cadre strict de ses activités actuelles, précise le communiqué en notant que la résolution converge, sur plusieurs points, avec les appréciations et recommandations du secrétaire général de l’ONU, contenues dans son dernier rapport au Conseil de sécurité (S-2017-307). Ainsi, le Conseil de sécurité réaffirme, clairement, les paramètres du processus politique tels que définis depuis 2007, relève encore le MAECI. Ce processus doit être guidé par le «réalisme et l’esprit de compromis», prendre en considération les efforts déployés par le Maroc depuis 2006, et tenir compte de la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, le Conseil se félicitant encore une fois des efforts «sérieux et crédibles» ayant été à la base de sa formulation. La résolution, ajoute le communiqué, réitère, en outre, la dimension régionale du différend artificiel autour de la marocanité du Sahara, et précise la responsabilité des pays voisins, et particulièrement 
l’Algérie.

Ainsi, le Conseil de sécurité rejoint l’appel du Secrétaire général, soulignant que «l’Algérie et la Mauritanie peuvent et doivent prêter un important concours à ce processus», fait encore remarquer le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Et de souligner que la responsabilité de l’Algérie est, également, confirmée par rapport au recensement des populations des camps de Tindouf. En effet, le Conseil, et pour la sixième année consécutive, rappelle l’importance du recensement et – fait nouveau cette année – «insiste pour que des efforts soient déployés à cet effet». Le Maroc forme le souhait que les autres parties, dans le cadre de ces paramètres précisément définis par le Conseil de sécurité et à la lumière de leurs responsabilités bien identifiées, s’impliqueront activement et de manière constructive pour mettre fin à ce différend régional. Le Maroc espère, également, que les conditions d’une relance réelle du processus seront réunies, selon la même source. Dans ce contexte, le Royaume du Maroc réitère son engagement à œuvrer pour parvenir à une solution définitive, dans le cadre de l’Initiative d’autonomie, conclut le communiqué. 

Horst Köhler nommé Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé à la mi-août, Horst Köhler, ancien Président d'Allemagne, au poste d’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara. M. Köhler apporte une expérience de plus de 35 ans dans le secteur gouvernemental et des organisations internationales, notamment en tant que Président de la République fédérale d’Allemagne (2004-2010). Auparavant, M. Köhler a été directeur général du Fonds monétaire international (FMI) entre 2000 et 2004, et président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement à Londres (1998-2000). Il a, en outre, servi en tant que secrétaire d’État au ministère fédéral des Finances (1990-1993), avant d’être nommé président de la German Savings Bank Association (1993). M. Köhler est un lauréat de l'Université Eberhard Karls de Tübingen, où il a obtenu en 1969 un diplôme en Économie publique et sciences politiques. Il est également titulaire d’un doctorat en Sciences économiques en 1977, note la même source, ajoutant que M. Köhler a occupé le poste de professeur honoraire à l'Université de Tübingen depuis 2003. L’ancien président allemand succède à l’Américain Christopher Ross.

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