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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Priorité à la préservation et la valorisation des ressources hydriques

Changements climatiques, raréfaction des ressources hydriques… le Maroc n’est pas le seul pays du monde à souffrir des problèmes liés à l’eau potable, mais il fait partie des pays qui disposent des plus faibles ressources en cette substance vitale. Pour faire face à cette problématique, le gouvernement a procédé à l’élaboration du Plan national de l’eau. Celui-ci a pour objectif de préserver les ressources, de les valoriser et de mieux les gérer.

Priorité à la préservation et la valorisation des ressources hydriques

Les changements climatiques et la raréfaction des ressources hydriques ont placé le secteur de l’eau au Maroc au centre des intérêts des pouvoirs publics, et ce en raison de son rôle déterminant dans la sécurité hydrique du pays et l’accompagnement de son développement, notamment l’agriculture irriguée. C’est dans ce sens que le ministère délégué chargé de l’Eau a élaboré le Plan national de l’eau (PNE), qui constitue le prolongement des orientations de la Stratégie nationale de l’eau présentée au Souverain le 14 avril 2009 à Fès.

Se basant sur trois fondements, le plan en question a pris en considération plusieurs éléments relatifs à la nature des ressources en eau du pays. Selon le ministère de tutelle, la liste des principes pris en considération dans l’élaboration des plans d’action du PNE comprend, entre autres, la gestion intégrée et concertée de la demande, le renforcement de la sécurité hydrique du pays et l’adaptation aux changements climatiques ainsi que la solidarité dans ses diverses dimensions. 

Les plans d’action se basent également sur la promotion de la bonne gouvernance du secteur de l’eau et la recherche de l’efficacité de l’action des acteurs. La recherche de la convergence et la mise en cohérence des programmes sectoriels ainsi que la recherche des mécanismes et des moyens de financement du secteur de l’eau combinant les subventions publiques et le recouvrement direct des coûts par les tarifs des services de l’eau figurent également sur cette liste, lit-on sur le document de présentation du PNE élaboré par le ministère de tutelle. S’agissant des piliers du PNE, le ministère précise qu’il s’agit premièrement de la gestion de la demande en eau et de la valorisation de l’eau. À ce niveau, et notamment en ce qui concerne le domaine de l’eau potable, le ministère précise qu’en plus des objectifs de généralisation de l’accès à l’eau potable, il est question de l’amélioration des rendements des réseaux de distribution d’eau potable. Dans le domaine agricole, ce premier pilier prévoit le prolongement du programme de reconversion à l’irrigation localisée basée sur les objectifs du Plan Maroc vert (2020) jusqu’à l’horizon 2030. La poursuite de la mobilisation des eaux de surface par les barrages ainsi que la mise en valeur locale des eaux de surface par le biais des petits barrages font partie des composantes du deuxième pilier du PNE relatif au développement de l’offre. Dans le même sens, les autorités prévoient de recourir aux ressources en eau non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer et la réutilisation des eaux usées épurées et la possibilité de transférer l’eau à partir des bassins excédentaires en eau du nord-ouest vers les bassins déficitaires du centre-ouest.

Quant à la préservation des ressources en eau du milieu naturel et l’adaptation aux changements climatiques, le PNE en a fait son troisième pilier. Se basant sur la préservation de la qualité des ressources en eau et la lutte contre la pollution ainsi que sur la protection et la gestion durable des eaux souterraines, ce volet stratégique repose également sur l’aménagement et la protection des bassins versants et la sauvegarde et la préservation des zones sensibles, notamment les zones humides et les oasis. 

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