Les lauréats du concours international du jeune écrivain de langue française se sont vu remettre, récemment à Marrakech, leur prix des mains de Philippe Casenave, consul général de France dans la cité ocre. Le Prix international du jeune écrivain de langue française est un prix annuel destiné à récompenser des œuvres d'imagination inédites, en prose (nouvelles, contes, récits), écrites en langue française par de jeunes auteurs âgés de 15 à 27 ans.
Les 7 participants à ce concours littéraire ouvert il y a plus de 30 ans aux Français et aux francophones ont été récompensés d’un ouvrage lors d’une cérémonie organisée à l’Institut français de Marrakech (IF). Cette cérémonie, qui a coïncidé avec la journée portes ouvertes des médiathèques de l’IF, a été l’occasion pour lancer l’appel de la 34e édition de ce Prix international pour tous les jeunes ayant la passion d’écrire et qui rêvent d’être lus et publiés.
Elle a également été mise à profit pour récompenser un lauréat du concours photos lancé en mars dernier par l’ambassade de France au Maroc à l’occasion du Salon du livre de Paris 2017, lors duquel le Royaume était l’invité d’honneur. Initié sous le thème «#lireCtendance», ce jeu-concours consistait à réaliser un «selfie» en train de lire son ouvrage préféré et se donnait pour but d’utiliser l’image pour mettre en valeur le texte et la lecture.
«Le Prix international du jeune écrivain de langue française a pour ambition d’encourager les jeunes et la littérature en langue française à partir d’une dimension locale», a confié Philippe Casenave au journal «Le Matin». Les participants sont appelés à décrire leur vie et leurs expériences propres par rapport à ce qu’ils vivent au quotidien. Pour ce qui est de la sélection, il a fait observer que les jeunes écrivains doivent satisfaire trois critères : le texte littéraire doit être une nouvelle et non un essai, ne doit pas dépasser 15 pages et doit être le fruit d'un jeune qui n'a jamais été publié auparavant. «C’est une opération destinée spécialement à faire émerger de nouveaux talents», a-t-il conclu.
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