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Lancé en 2016, le programme «Dakhla Moubadara» a pour objectif d’accompagner les entrepreneurs, notamment les jeunes, les femmes et les personnes en situation de handicap pour lancer leurs projets, une solution pour faire face au chômage des jeunes. Pour ce faire, la région de Dakhla-Oued Eddahab a décidé d’adopter ce programme et d’y injecter 25 millions de DH sur une durée de cinq ans (2016-2021).
«Les porteurs de projets, qui ne peuvent pas avoir accès à des crédits, peuvent trouver des financements à travers ce programme, notamment sous forme de prêts d’honneur sans intérêts», explique le président de l'Association saharienne pour le développement durable et la promotion de l'investissement (ASDI) dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, Sidi Ahmed Hormatallah, en marge du Globe’s Forum, organisé les 23 et 24 novembre à Bruxelles. C’est dans cette perspective que la région a décidé de développer ce programme afin de répondre aux besoins en matière de financement et d’accompagnement en faveur des jeunes porteurs de projets. Ce programme, qui vise à encourager les très petites et petites entreprises, propose un accompagnement sur mesure grâce à l’intervention des acteurs publics et privés tout au long du processus. «Le programme “Dakhla Moubadara” regroupe les autorités administratives et les hommes d’affaires pour orienter les porteurs de projets sur les secteurs porteurs et les besoins qui existent dans le tissu économique de la région : la pêche, l’agriculture, le tourisme, les services, etc.», note le responsable.
Depuis son lancement, le programme a reçu 350 demandes et accompagné 11 projets dans divers secteurs d’activité, avec une enveloppe globale de 700.000 DH. Après la présentation et la validation de la candidature, la durée d’accompagnement varie en fonction des besoins du projet, avec un mentor attitré pour parrainer le porteur de projet et lui faciliter l’accès au marché. «Le programme a réussi à mobiliser l’ensemble des acteurs pour en faire un levier de la promotion de l’entrepreneuriat dans la région. Nous ambitionnons de faire bénéficier les autres pays africains de cette expérience», conclut M. Hormatallah.
