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Le Maroc compte se doter d’une stratégie de lutte contre la pollution marine accidentelle. Le secrétariat d’État chargé du Développement durable commanditera pour 2,5 millions de DH, le 6 décembre prochain, l’étude d’élaboration de cette feuille de route. Selon le ministère il s’agira notamment d’évaluer la vulnérabilité du littoral marocain à la pollution marine accidentelle avec l’élaboration des cartes de sensibilité des côtes face à la pollution marine accidentelle en identifiant les zones prioritaires à protéger. Le tout assorti d’une précision de la nature de l’intervention de dépollution spécifique pour chaque zone et la définition du besoin en matériel antipollution. Le prestataire retenu devra par ailleurs proposer des lieux de refuge pour les navires en difficulté et développer des outils permettant d’orienter la prise de décision en matière de lutte contre la pollution marine accidentelle.
Selon le département chargé du Développement durable, la majorité du trafic maritime mondial (environ 60%) passe à proximité des côtes marocaines, essentiellement entre les Açores et Gibraltar. En moyenne, environ 300 navires croisent chaque jour le couloir international du détroit, dont une bonne partie est constituée de bâtiments transportant des produits chimiques nocifs, des substances dangereuses et des hydrocarbures. Une situation qui expose le Maroc à des risques potentiels d’accidents maritimes. Pour le ministère, l’évaluation de ces risques dévoile l’ampleur du danger qui guette constamment les deux façades maritimes du pays.
