Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et sous l’égide de la Fédération internationale de la discipline, le premier Grand Prix de taekwondo de l’histoire sur terre africaine a lieu à Rabat, du 22 au 24 septembre.
La capitale marocaine a été choisie comme étape du circuit mondial de taekwondo par le comité exécutif de la Fédération internationale, lors de sa réunion au mois de mars dernier à Bangkok et figure ainsi parmi les 4 villes retenues pour abriter ce prestigieux événement. Lors
d’une conférence de presse organisée par la FRMTKW à cet effet, le président Driss El Hilali dévoile les
facteurs ayant motivé le choix de la Fédération internationale.
«Le comité exécutif a estimé que le Maroc mérite cet honneur eu égard aux efforts qu’il ne cesse de consentir pour le développement de ce sport en Afrique et dans le monde et pour l’expertise acquise en matière d’organisation d'événements majeurs».
El Hilali indique que le Maroc engagera 8 combattants juniors, dont 7 ont bénéficié d’une Wild card. Le but est de gagner en expérience, comme l’a souligné Philipp Bouedo, le nouveau directeur technique national. Ce dernier est très connu sur la scène mondiale pour avoir été directeur de grands tournois et technicien de renom.
«J’ai constaté que les Marocains disposaient d’un grand potentiel et qu’on est capables de préparer des éléments valables pour les prochains JO de Tokyo. L’effectif est constitué de champions du Maroc dont la moitié sont âgés de moins 18 ans».
Les espoirs du Maroc concentrés sur Omar Lahrech
Les Marocains viseront le top 32 qui sera présent en finale en Côte d’Ivoire. Tous les espoirs reposent sur Omar Lahrech, vice-champion du monde juniors, en l’absence de Wiam Dislam (demi-finaliste aux JO 2016), absente pour blessure. Pour les besoins de la cause, la FRMTK a mobilisé une enveloppe de 1,5 million de dirhams pour l’acquisition des équipements de dernière génération et mobilisé une enveloppe conséquente pour faire face aux autres charges dont les indemnités des juges estimées à 1 million de dirhams. Pas de sponsor officiel pour cet événement, la seule dotation budgétaire provient du ministère de tutelle. Un véritable tracas pour la Fédération, sachant que dans le pipe il y a une année 2018 très chargée avec des participations à de nombreuses échéances majeures (championnat du monde juniors en Tunisie, les Jeux olympiques des jeunes à Alger, l‘organisation des qualifications au JO de Tokyo et la Coupe d’Afrique juniors Agadir). Pour rappel, la première étape du circuit mondial de taekwondo s’est déroulée à Moscou au mois d’août avant celle de Rabat (22-24 septembre), qui sera suivie par celle de Londres (20-22 octobre). La finale se déroulera à Abidjan en Côte d’Ivoire (2-3 octobre).