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Le Raja de Casablanca triomphe malgré la crise

Opposé à son bourreau de l'édition 2013, le Raja de Casablanca a réussi une revanche parfaite face au Difaâ Hassani d'El Jadida, le 18 novembre dernier au complexe Moulay Abdellah de Rabat, l'emportant à l'issue d'une séance de penaltys, tout comme l'avait fait le DHJ il y a 4 ans. Les Verts engrangeaient ainsi leur premier titre depuis la saison 2012-2013.

Le Raja de Casablanca triomphe malgré la crise
18 novembre 2017 : S.A.R. le Prince Moulay Rachid préside à Rabat la finale de la Coupe du Trône de football 2016-2017 et remet le Trophée au capitaine du Raja de Casablanca, Issam Erraki.

À la tête du staff technique du Raja de Casablanca depuis à peine trois mois, l'Espagnol Juan Garrido s'adjugeait déjà un premier titre au terme d'une campagne exceptionnelle en Coupe du Trône 2017. Après avoir écarté de potentiels candidats comme le Fath de Rabat et l'AS FAR, les Aigles de Casablanca ont hérité du Difaâ Hassani d'El Jadida en finale, à l'instar de l'édition 2013. Dans le temps réglementaire, Yajour a ouvert le score pour le RCA tandis que le jeune attaquant Hamid Ahaddad égalisait pour les Chevaliers d'El Jadida. Ensuite, les deux prolongations n'allaient rien changer au score affiché et les deux équipes devaient s'en remettre à la cruelle épreuve des tirs au but pour se départager.
Premier joueur à se tenir devant la cage, Ayoub Nanah prenait une pause de plus de 20 secondes avant de rater son tir. Achakir marquait, Fabrice N’gah égalisait pour le DHJ et Yajour ratait à son tour son penalty, redonnant espoir aux Jdidis. Sauf que Ali Bamaâmer choisira d’envoyer son tir au-dessus de la transversale, puis Hadhoudi se laissera intimider par Zniti. Erraki, lui, envoyait le ballon dans les filets, déclenchant la joie de ses coéquipiers et des milliers de fans rajaouis agglutinés sur les gradins, avant d’aller recevoir le précieux trophée des mains de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Une consécration qui intervient au moment opportun, puisque les Verts sont en pleine traversée du désert, eux qui n’ont plus célébré le moindre sacre depuis 2013 et le titre de la Botola D1.

Une deuxième saison rythmée par la grogne des supporters
L'ambiance au sein du club favorise justement la baisse de régime du club, dont les supporters et les adhérents mènent une lutte acharnée contre le président Saïd Hasbane, successeur de Boudrika qui refuse de se retirer malgré les multiples sit-in et messages souvent insultants. Le dirigeant conspué a annoncé, au cours de l'année 2017, la tenue d'une assemblée générale à plus de 5 reprises, se rétractant à chaque fois. Les adhérents, eux, ont tenté d'organiser des AG extraordinaires, sans succès.
En juin dernier, Hasbane avait décidé de renvoyer M'hamed Fakhir au lendemain de la clôture de la Botola, puis a enrôlé Abdelhak Benchikha pour sa succession, mais la pression du public a fini par pousser l'Algérien vers la sortie, «de peur de perdre l'estime de fans qu'il respecte beaucoup», selon ses dires. C'est alors que le président du Raja s'est rabattu sur Juan Garrido, ancien entraîneur de Villareal et d'Al Ahly. Le bureau dirigeant du Raja de Casablanca, mené par le président Saïd Hasbane, avait vécu un sale quart d’heure au cours de la finale de la Coupe du Trône 2017, notamment lors de son passage sur la pelouse avant le coup de sifflet d'entame et après son apparition dans l’une des loges VIP du complexe Moulay Abdellah. Hués par le public avec des messages scandés à tue-tête et pendant de longues minutes, «Hasbane et ceux qui sont avec lui» ont ensuite été «chassés» de leur loge, visés par des dizaines de bouteilles et autres projectiles. Les fans accusent le président d’avoir amené des personnes «non concernées par la gestion du club ou aux agissements douteux par le passé».

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