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Le nouveau film du jeune réalisateur Mohamed Achaour intitulé «Lhajjates» sera projeté à partir du 8 novembre dans les salles nationales. Sélectionné pour la compétition officielle de la 18e édition du Festival national du film de Tanger, «Lhajjates» est une comédie grinçante sur la souffrance sociale des femmes et leur espoir d'avoir une vie décente.
Ce long métrage écrit par Mohamed Achaour lui-même relate l’histoire de quatre «vieilles» dames qui décident de reprendre en main le cours de leurs vies. Durant 1 h 36, le public est invité à suivre une comédie où Lhajjates se rebellent après une longue vie de souffrances et d’injustice. Ces femmes sexagénaires veulent se venger, mais l'histoire prend une autre tournure quand elles vont se faire justice elles-mêmes.
Aidées dans leur entreprise par un couple de jeunes (Samia et Hassan), elles vont entamer une nouvelle aventure. Lhajjates vont reprendre goût à la vie et feront bien plus que parler d’elles. Mohamed Achaour essaie via cette comédie d’attirer l’attention sur l’injustice dans la société, mais aussi sur la situation de la femme marocaine. À travers ce film, on comprend que la femme qui a 50 ans ou plus peut toujours travailler, aimer et mener une vie normale. Pour Achaour, les grands-mères ou femmes âgées restent aussi séduisantes et bonnes vivantes.
Le réalisateur a commencé à travailler l'idée de son film en 2007. Il voulait parler de la «hogra» qui touche la femme âgée. Mohamed Achaour traite l'injustice physique et psychologique qui atteint cette catégorie de la population. Il parle également de l'étiquette «Hajja» qui se comprend souvent par une fin de la vie féminine. Dans cet opus, on retrouve le jeu de plusieurs artistes connus comme Fatema Hrandi, Souad Hassan, Fatema Bouchan, Mina Touraf, Leila Hadioui, Mohamed Bousfiha (Momo), Ismaïl Kanater, Mouhamed Choubi et Mehdi Ouazzani. Les cinéphiles pourront rencontrer l’équipe du film durant l’avant-première programmée en exclusivité le 7 novembre, à 19 h 30, au Mégarama de Casablanca.
