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Les superficies touchées ont diminué de moitié ces 5 dernières années

Les superficies de forêts ravagées par les feux sont de moins en moins importantes. C’est ce qu’a révélé, hier à Rabat, Abdeladim Lhafi, Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, lors de la réunion du Comité directeur chargé de la prévention et de la lutte contre les incendies des forêts. Les forêts nobles touchées ne constituent que 1,9 ha par incendie, et ce, grâce aux processus d’alertes proactifs et à la célérité des interventions sur les feux naissants.

Les 433 incendies, enregistrés du 1er janvier au 21 décembre 2017, ont touché une superficie totale de 2.414 hectares, soit  5,5 hectares par incendie. Hier à Rabat, Abdeladim Lhafi, Haut Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, a précisé que cette superficie incendiée est constituée à plus de 65% de strate herbacée et d’essences forestières secondaires. Les forêts nobles touchées ne constituent que 1,9 hectare par incendie grâce aux processus d’alertes et à la célérité des interventions sur les feux naissants. D’après le Haut Commissaire, l’analyse des données durant les 20 dernières années fait ressortir que bien que le nombre de feux ait augmenté de 10% (de 415 à 455 incendies), la superficie incendiée a quant à elle diminué de 25% (de 3.700 hectares par an à 2.850). Elle a même diminué de 50% durant les 5 dernières années 2013-2017, pour atteindre seulement 1.930 hectares par an. La superficie des essences nobles (formations arborées) incendiées a connu également une diminution considérable de 45% (passant de 72% à 40%). Idem pour la superficie moyenne par incendie qui a diminué de 25% (de 8 ha à 6 hectares par incendie). 

Les bons résultats obtenus au cours de 2017 sont le fruit d’une capitalisation sur le retour d’expérience de gestion des feux antérieurs et également sur la coordination étroite autour des procédures préalablement établies, entre les différents intervenants, à savoir : le ministère de l’Intérieur, le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, la protection civile, les Forces Royales Air, la Gendarmerie royale, les Forces armées royales et les Forces auxiliaires… Dans un contexte marqué par une sensibilité accrue des espaces forestiers méditerranéens aux risques d’incendies, et eu égard à la pression anthropique croissante et aux effets attendus des dérèglements climatiques (hausse des températures et diminution des précipitations), le Maroc est arrivé, durant les dix dernières années et avec un rythme soutenu, à contrecarrer les conséquences néfastes des feux sur les ressources forestières du pays grâce à la stratégie du Royaume en matière de lutte contre les risques climatiques. Une stratégie grâce à laquelle le Maroc a enregistré un faible taux de surface incendiée (2414 hectares) par rapport à la surface forestière totale du pays. n

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