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Le taux de criminalité au Maroc ne dépasse pas 21 affaires pour 1.000 citoyens par an

La consolidation de la situation sécuritaire fait l’objet d’une attention particulière de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui veille à ce que le Royaume reste parmi les pays stables et sûrs, a fait savoir le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Nourreddine Boutayeb. Répondant lundi dernier à une question orale à la Chambre des conseillers, le responsable gouvernemental a souligné que le sentiment d’insécurité était dû à la circulation de vidéos de certains crimes sur les réseaux sociaux, rappelant que le taux de criminalité au Maroc, dans ses différentes formes, est l’un des plus bas au monde, en ce sens qu’il ne dépasse pas 21 affaires pour 1.000 citoyens par an.

Plus de 73 réseaux internationaux de crime organisé actifs dans la traite des êtres humains, l’immigration illégale et la drogue ont pu être démantelés par les services de sécurité au cours de l’année 2017, a fait savoir le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Nourredine Boutayeb, qui répondait lundi dernier à une question orale à la Chambre des conseillers et qui a porté sur les mesures prises par le gouvernement pour réduire le sentiment d’insécurité chez les citoyens.
D’après le même responsable, des efforts considérables sont fournis par tous les acteurs intervenant dans ce domaine pour faire face aux différentes formes de crimes. Dans ce sens, les services de sécurité nationale ont pu, au cours de l’année 2017 et jusqu’à fin septembre, élucider plus 378.974 affaires, sur un total de 420.664 enregistrées, soit un taux de traitement de 92,23%, un des meilleurs taux dans le monde. En outre, pas moins 402.384 personnes ont été déférées devant la justice.
Dans le même registre, les services concernés ont procédé au traitement de plus 29.167 affaires liées aux crimes associées à la violence. Dans ce cadre, 30.665 personnes ont été traduites devant la justice. Par ailleurs, la vigilance des services sécuritaires a contribué à mettre en échec plusieurs tentatives de trafic de stupéfiants. Ainsi, les différentes opérations menées par les différents services ont permis de saisir 71 tonnes de chira et une tonne et demie de cocaïne. En outre, les services sécuritaires ont fait

avorter plus de 50.000 tentatives d’immigration clandestine. Des efforts importants qui sont consolidés, selon le ministre, par des plans d’action pour lutter contre le crime.
Selon M. Boutayeb, un programme quinquennal est en phase d’être élaboré après le parachèvement du premier programme 2008-2012. Ce futur programme vise à permettre à certaines zones qui ont connu une forte concentration en population à cause de la croissance démographique d’être placées sous la tutelle de la Sûreté nationale au lieu de la Gendarmerie royale. C’est le cas notamment pour les zones de Chtouka Aït Baha, Laamira et Laqliâa.
En outre, de larges campagnes d’assainissement sont régulièrement menées par des commissions provinciales placées sous la tutelle des walis et regroupant les différents intervenants pour lutter contre les agressions associées à la violence. Autant de mesures qui ont contribué à faire baisser le taux de criminalité. D’ailleurs, M. Boutayeb tient à souligner que le taux de criminalité au Maroc est l’un des plus bas au monde, en ce sens qu’il ne dépasse pas 21 affaires pour 1.000 citoyens annuellement.
En effet, la consolidation de la situation sécuritaire fait l’objet d’une attention particulière de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui veille à ce que le Royaume reste parmi les pays stables et sûrs, note le même responsable. Ainsi, le gouvernement met le développement des capacités sécuritaires, humaines et matérielles au cœur de son programme et ne ménage aucun effort pour y parvenir. «Le ministère de l'Intérieur et les services de sécurité font de ce sujet une priorité à travers l’adoption d’une stratégie sécuritaire précise et des plans d’action pluridimensionnels constamment mis à jour en vue de répondre aux besoins et exigences du terrain, à l’évolution du crime et aux changements dans le périmètre régional et international», conclut le ministre délégué. 

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