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Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

Taux directeur inchangé, croissance revue à la baisse

Le Conseil de Bank Al-Maghrib, qui s'est réuni hier à Rabat, a maintenu à 2,25% le taux directeur. Cependant, il a revu à la baisse la croissance du PIB pour cette année. Alors qu'il tablait encore sur 4,4% en juin dernier, il ne pronostique plus que 4,3%, sur fond d'amélioration des fondamentaux et du crédit bancaire.

Comme attendu, le Conseil de Bank Al-Maghrib a maintenu inchangé le taux directeur. Lors de sa troisième réunion trimestrielle de l’année, mardi 26 septembre, «il a jugé que le niveau actuel de 2,25% restait approprié, au vu des évolutions récentes de la conjoncture économique et des projections macroéconomiques de la Banque pour les huit prochains trimestre»», note un communiqué de l'Institut d'émission.

L’inflation, qui a fortement ralenti, passant de 1,9% au cours des deux premiers mois de 2017 à 0,2% en moyenne sur les six mois suivants, s'établirait à 0,6% sur l’ensemble de l’année. Elle devrait en revanche s’accélérer à 1,3% en 2018, pronostique la Banque centrale.
«Le crédit bancaire au secteur non financier continuerait à se renforcer graduellement pour terminer l’année sur une croissance de 4,5% et progresser de 5% en 2018», indique BAM. D'ailleurs, les conditions monétaires se sont assouplies au deuxième trimestre, avec une baisse de 22 points de base des taux débiteurs et une dépréciation du taux de change effectif réel, «en lien avec l’appréciation de l’euro et une inflation domestique plus faible globalement que celle des pays partenaires et concurrents», explique la Banque centrale.
Selon cette dernière, et après 1,2% en 2016, la croissance du PIB devrait s’accélérer à 4,3% cette année et retomber à 3,1% en 2018. Pour rappel, BAM tablait encore sur une croissance de 4,4% lors de sa réunion trimestrielle de juin dernier. Ainsi, la valeur ajoutée agricole rebondirait de 14,7% cette année avant de reculer de 1% en 2018 sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne. Pour les activités non agricoles, la Banque centrale table sur une  reprise : 2,9% cette année et 3,5% en 2018 après 2,2% en 2016.

Côté finances publiques, le déficit budgétaire avoisinerait 3,5% du PIB en 2017 et baisserait à 3,2% l'année suivante. Quant au déficit du compte courant, il atteindrait 3,9% du PIB cette année et 4% en 2018, après 4,4% en 2016. Et ce, en comptant avec une entrée de dons du CCG de 8 milliards de dirhams en 2017 et 2018. 

H.E.

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