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TBS examine la problématique des RH au Maroc

TBS Casablanca, qui a récemment lancé un Mastère spécialisé dédié aux Relations & Ressources humaines, a organisé une table ronde pour débattre de cette fonction on ne peut plus stratégique pour l’entreprise qui est de plus en plus amenée à faire face à un marché fortement concurrentiel.

TBS examine la problématique  des RH au Maroc
(De gauche à droite) Mohamed Bachiri, DG de la Somaca, Selma Sefrioui, DRH de Folly Fashion–Marwa, Essaid Bellal, administrateur de DIORH, Jean-Claude Merlane, directeur de programme Master RRH à TBS, et Mohamed Benouarrek, expert RH.

«Quelles ressources humaines pour un Maroc Compétitif ?», est la question soulevée par le débat et à laquelle les intervenants ont tenté d'apporter quelques éléments de réponse. Pour Mohamed Benouarrek, expert RH, le contexte dynamique des entreprises a dicté de nouvelles missions au responsable des ressources humaines qui doit désormais décliner la stratégie RH de l’entreprise, accompagner la transformation, assurer les conditions de bien-être et de motivation des collaborateurs…

Dans le même ordre d’idées, Jean-Claude Merlane, directeur du programme Master RRH TBS Toulouse, rappelle que dans toute entreprise, les fondamentaux de la fonction RH doivent être respectés, notamment la conformité légale, réglementaire, fiscale et sociale. Ce préalable étant rempli, la fonction RH peut évoluer vers un rôle de consulting interne vis-à-vis du comité de direction et des collaborateurs dont il faut s’assurer de l’engagement, de la motivation et de l’intérêt pour les missions qu’ils exercent. Dans un contexte international multiculturel, la fonction RH prend un relief encore plus important.

Pour sa part, Essaid Bellal, administrateur de Diorh, trouve que le Maroc s’est clairement inscrit dans une dynamique d’ouverture face à la mondialisation. Or, cette dynamique se heurte à la problématique de l’éducation. Dans ce constat général, l’exception réside dans l’attachement des familles à investir dans l’éducation de leurs enfants. Ce qui forme le socle des élites du Maroc, élites dont une bonne partie reste à l’étranger et prive le Maroc des bons relais pour développer le pays. Parallèlement à cette élite bien formée et mondialisée, la majorité reste en deçà des exigences du cap que le Maroc entend atteindre. Pour lui, ce gap des ressources humaines est une réelle problématique.

Même son de cloche chez Mohamed Bachiri, directeur général de la Somaca, quant à l’importance de l’éducation et de l’orientation. Car, explique-t-il, les enjeux en entreprise prennent une autre dimension qui implique les attitudes et les comportements beaucoup plus que les compétences techniques. Il a par ailleurs souligné le rôle de la fonction RH qui prend à son tour une nouvelle dimension et qui doit assurer la progression des équipes à travers la promotion du travail collectif dans l’intérêt de l’entreprise aussi bien que celui du collaborateur afin d’assurer son emploi et pérenniser son avenir.

Mme Selma Sefrioui, DRH de Folly Fashion – Marwa, déplore quant à elle le fait que toutes les entreprises ne disposent pas du cadre et des moyens nécessaires pour accompagner les ressources vers la maturité et l’autonomie. Et c’est là le défi le plus important, avec celui de l’orientation, qui se pose devant les générations actuelles et futures, a-t-elle assuré.

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