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Le numéro 2 de l’acier en Europe vient de naître. Thyssenkrupp et son concurrent indien Tata Steel ont conclu, hier, un protocole d’accord en vue d’une fusion de leurs opérations en Europe dans une coentreprise à parité. Celle-ci se plaçant derrière le géant ArcelorMittal. Les deux sidérurgistes ont expliqué que cette fusion s’imposait dans un contexte de surcapacité d’un marché européen exposé aux importations à bas prix en Chine et à une demande médiocre du secteur du BTP et à des sites devenus inefficaces, indique Reuters. Le protocole d‘accord, largement attendu, prévoit des synergies de 400 à 600 millions d‘euros par an et jusqu’à 4.000 suppressions de postes, soit 8% environ de l‘ensemble des effectifs.
«Personne ne peut résoudre seul les problèmes structurels de l‘Europe. Nous souffrons tous de surcapacité et cela veut dire que tout le monde poursuit les mêmes efforts de restructuration», a declaré Heinrich Hiesinger, président du directoire de ThyssenKrupp, rapporte l’agence de presse. À noter que Tata Steel a conclu le mois dernier un accord majeur qui lui permettra de réduire son poste retraites de 17 milliards d‘euros, une question qui a longtemps été considérée comme la principale pierre d‘achoppement de discussions qui ont duré plus d‘un an et demi.
