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Un symposium pour dresser l’état des lieux de la lutte anti-cancer

Un symposium autour de la thématique «Cancer du sein au Maroc, une approche globale» a eu lieu, récemment à Marrakech, à l’initiative de la Fondation Lalla Salma - Prévention et traitement des cancers.

Un symposium pour dresser l’état des lieux  de la lutte anti-cancer
Les biosimilaires sont des médicaments qui ont le même profil de tolérance que la molécule mère, la même stabilité, la même efficacité et qui sont 30% moins chers que les médicaments princeps.

Ayant réuni, à Marrakech, plus de 350 intervenants nationaux et internationaux, professionnels, cadres du ministère de la Santé et représentants de la société civile, le Symposium autour du cancer du sein au Maroc s’inscrit dans le cadre du dispositif de suivi et d’évaluation du Plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC) 2010-2019. 

Cette rencontre se proposait notamment de dresser l’état des lieux des réalisations accomplies depuis une décennie en matière de lutte contre le cancer du sein, d’identifier les points forts et les points à améliorer et de faire découvrir les innovations et les avancées réalisées dans ce domaine. Le constat général qui s’est dégagé de cet événement d’envergure reste l’insuffisance de l’accessibilité au traitement. Dans ce contexte, le laboratoire pharmaceutique marocain «Sothema» s’apprête, en partenariat avec la société de biotechnologie russe «Biocad», à mettre très bientôt sur le marché national des biosimilaires anticancéreux.

Les biosimilaires sont «équivalents aux médicaments princeps, sauf qu’ils sont produits dix ans après la commercialisation de la molécule mère», ont confié au journal «Le Matin», en marge du symposium, le Pr Lahoucine Mahmal et Najla El-Hany, respectivement chef de service d’hématologie au CHU Mohammed VI de Marrakech et directrice Stratégie et business développement au laboratoire «Sothema». «Ce sont des médicaments qui ont le même profil de tolérance que la molécule mère, la même stabilité, la même efficacité et qui sont 30% moins chers que les médicaments princeps», ont-ils expliqué. Tout en qualifiant de «révolution» la participation du Maroc à la fabrication de ces biosimilaires, ils ont fait observer que ces médicaments sont destinés aux patients souffrant de cancers du ganglion, du sein, du col de l’utérus, du rein, de l’ovaire et du côlon.

Ces médicaments ont été homologués et seront bientôt mis à la disposition aussi bien des praticiens que des malades, ont signalé les deux responsables, selon lesquels «ce projet citoyen revêt une très grande importance dans la mesure où il va faciliter l’accès aux soins à tous les patients». Ils ont également tenu à préciser que les biosimilaires ne sont pas des médicaments génériques, mais sont autorisés à traiter les mêmes pathologies que les médicaments de référence. Le laboratoire «Sothema» n’attend que la fixation des prix par le ministère de la Santé pour commencer la commercialisation desdits médicaments, a fait savoir Najla El-Hany. 

Il convient de signaler que la mise sur le marché marocain de ces médicaments se veut la concrétisation d’un accord signé, le 14 mars 2016 à Moscou, entre «Biocad» et «Sothema», portant fabrication dans le Royaume de biosimilaires anticancéreux.

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