Une base de données maghrébine opérationnelle en fin d’année

Nabil Babach, de l’entreprise Nindo basée à Tanger spécialisée dans le développement et l’hébergement de sites Internet, a présenté, le 18 mai, l’état d’avancement dans la réalisation d’une base de données regroupant l’ensemble des informations sur la protection des végétaux dans les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Fruit de la collaboration de l’UMA et l’Organisation pour la protection des végétaux au Proche-Orient (Neppo), cette plateforme comprend sept bases de données dont cinq sont dédiées aux informations continuellement mises à jour, les deux autres étant consacrées aux organismes spécialisés de lutte contre les ravageurs des végétaux et aux notifications.

Cette base permet d’effectuer des recherches par pays, par laboratoires, par experts et leurs domaines de compétences ou encore par organismes nuisibles et les produits phytosanitaires. Il est également possible d’effectuer des recherches avec plusieurs. «À titre d’exemple, la recherche de laboratoires spécialisés est importante, car il n’est pas rare qu’on recoure à des laboratoires étrangers alors que nos pays disposent de laboratoires accrédités à l’international. Cette base nous fera économiser beaucoup d’argent», atteste Noureddine Nasr, chargé de la production végétale et la protection des plantes au bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord. C’est Nasr qui a animé l’atelier de formation des journalistes maghrébins dans la protection des plantes, Tanger du 15 au 18 mai, et qui devrait aboutir à la constitution d’un réseau maghrébin de journalistes formés dans ce domaine. Il a également rappelé que l’idée d’une telle base de données a commencé à germer en avril 2016 à Tanger. La chef de division de la sécurité alimentaire au sein de l’UMA émet le souhait de voir se constituer une base de données communes aux cinq pays consacrée à différents domaines comme l’environnement, les ressources hydriques, l’agriculture dans tous les domaines de coopération et encourager la coopération Sud-Sud. «Actuellement, nous sommes à la recherche de financements», dit-elle. Disponible sur le portail électronique de l’UMA et du Neppo, la base de données sur la protection des plantes sera opérationnelle fin 2017.