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La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) planche sur une nouvelle approche d’analyse conjoncturelle. Objectif : plus d'efficacité au service de la décision publique. Jusqu’ici, l’analyse conjoncturelle à la DEPF se base sur l’exploitation des indicateurs bruts publiés régulièrement par les différents départements producteurs de l’information.
La direction, qui relève du ministère de l'Économie et des finances, compte ainsi développer «une nouvelle gamme d’indicateurs composites sophistiqués» notamment ceux relatifs au climat des affaires. Parmi les actions envisagées, la conception d’indicateurs avancés de conjoncture qui permettent d’anticiper le comportement d’un secteur donné ou de l’économie dans sa globalité. Ces indicateurs, qui sont axés sur les tendances et les mouvements de court terme des agrégats économiques et financiers, devront fournir des informations et projections qui servent d’outils d’analyse et de prévision.
De même, la DEPF examine la pertinence du calcul de l’Indice des directeurs d’achats (PMI : Purchasing Manager’s Index) pour le secteur industriel. Il s’agit d’un indicateur d’activité, calculé pour plusieurs pays, qui a concerné au début le secteur manufacturier et s’est étendu ensuite au secteur non manufacturier pour donner lieu à un indicateur composite qui représente l’ensemble de l’économie. Ce chantier sera accompagné par un projet de formation qui consiste à renforcer les capacités des responsables et collaborateurs de la DEPF dans l`évaluation socio-économique des grands projets publics ainsi que l’évaluation du risque pays.
