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Vêtements de fête : entre tradition et modernité

Aïd Al-Fitr, qui sera célébré dans quelques jours, marque la fin d’un mois de jeûne et d’abstinence. C’est également l’occasion de mettre des vêtements traditionnels confectionnés spécialement pour l’occasion.

Vêtements de fête : entre tradition  et modernité
La touche de modernité est présente avec de nouvelles tendances privilégiant perles, paillettes et broderies.

La fin du Ramadan approche à grands pas. Bientôt ce sera la fête de l'Aïd Al-Fitr qui clôt le mois du jeûne. C’est le moment pour grands-parents, parents et enfants de se retrouver pour partager des moments en famille et entre amis. La distribution de cadeaux, d'argent et de vêtements neufs aux enfants tient une place importante. Pendant le mois du Ramadan, beaucoup de personnes prennent des crédits de consommation afin d’avoir chaque jour une table bien garnie, mais aussi pour acheter des vêtements pour l’Aïd.

Tradition et modernité se côtoient en ce jour festif. Cette période de fête, c’est aussi l’occasion pour plusieurs commerçants de vendre des tenues traditionnelles aux clients. Les deux dernières semaines, les magasins ne désemplissent pas jusqu’à des heures tardives. Les tailleurs et les couturiers sont très sollicités dès les premiers jours du Ramadan. L’habit traditionnel est mis à l’honneur en cette journée. «Les femmes et les petites filles s’apprêtent principalement avec des djellabas ou des tuniques qu’elles mettront sur des jeans», affirme une couturière. Étant donné que depuis plusieurs années le Ramadan est en été, «les femmes optent pour des tissus plus colorés, légers et pas chers, tels que le lin qui coûte entre 50 et 100 DH le mètre», ajoute-t-elle.
En ce moment chez les femmes, la touche de modernité est présente avec de nouvelles tendances privilégiant perles, paillettes et broderies. La modernité est aussi dans la coupe de leurs tenues, beaucoup plus centrée sur le corps, comme la coupe papillon qui s'adapte mieux et accentue la taille. Quant aux hommes et petits garçons, «ils restent sur des couleurs plus sobres comme le blanc, le noir ou le beige et il n’y a pas beaucoup de changement au niveau des vêtements : gandoura, djellaba ou jabador restent leurs habits de prédilection pour la fête», confirme un tailleur. Il faut également savoir que la confection d’un habit traditionnel tel que la djellaba peut se faire de deux manières : à la main ou à la machine. «À la main, cela prend beaucoup plus de temps, entre 12 et 100 jours de travail et à la machine c’est quelques jours de travail», confie la couturière. I.B. (stagiaire)

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