La 13e édition du Championnat d’Afrique de cyclisme sur piste, qui s’est disputée à la fin de la semaine dernière au sein du mythique vélodrome de Casablanca, a été une occasion pour les jeunes cyclistes de la sélection nationale junior et sénior d'affronter les meilleures formations africaines dans cette discipline. D’ailleurs, les coureurs marocains sont parvenus à glaner 18 breloques, dont 3 en or, 7 en argent et 8 en bronze. Un bel exploit quand on sait que cette discipline est dominée par les coureurs sud-africains et égyptiens. Interpellé par «Le Matin» sur les spécificités de ce tournoi qualificatif pour le Championnat du monde de la discipline, le président de la Fédération Royale marocaine de cyclisme, Mohamed Belmahi, a confié que cet exercice a permis aux coureurs marocains de se faire une place parmi les grandes nations africaines de la discipline :
Le nouveau DTN dévoile ses objectifs pour le cyclisme national
Fraîchement recruté par la FRMC en tant que directeur technique national, le français Yann Dejan connaît très bien le cyclisme africain. L’ancien directeur sportif de l’équipe coréenne «Geumsan» a en effet déjà entraîné plusieurs coureurs du continent africain. Rencontré par «Le Matin» en marge du Championnat d’Afrique sur piste, Yann Dejan nous a confié que son objectif premier était de faire évoluer le cyclisme marocain à long terme : «Notre objectif à court terme et de qualifier des cyclistes marocains pour les JO de Tokyo en 2020, c’est dans ce but que l’on va travailler sur des résultats immédiats avec les espoirs et les élites. En parallèle, un travail de détection et de formation se fera au niveau des clubs», a-t-il révélé. Concernant le niveau du cyclisme marocain, Yann Dejan a affirmé que le niveau avait un peu diminué ces dernières années : «J’ai connu un cyclisme marocain plus fort que ça, c’est pour cela que nous allons redoubler d’efforts pour redevenir les numéros 1», a-t-il conclu.
