«C e qui se passe en Algérie à l'Assemblée populaire nationale (APNC, la Chambre basse du Parlement algérien, ndlr) est l’expression d’une profonde crise du système en entier, qui a atteint le degré de putréfaction», a indiqué la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. Et ce ne sont pas les évènements de mardi qui la contrediraient. Environ 200 députés de la majorité ont bloqué, hier, l'entrée de l'Assemblée populaire nationale et en ont cadenassé la porte, pour en empêcher l'accès à son président dont ils réclament la démission.
Environ 200 députés de la majorité ont bloqué l'accès de l'Assemblée à son président
Environ 200 députés de la majorité ont bloqué, hier, l'entrée de l'Assemblée populaire nationale et en ont cadenassé la porte, pour en empêcher l'accès à son président dont ils réclament la démission. «Cette action ne me fait pas peur. Je vais venir à l'Assemblée parce que je suis le président de cette institution», a déclaré Saïd Bouhadja.
L'actuel président du Parlement algérien, Saïd Bouhadja (au centre), s'est dit «pas pressé de démissionner» Ph. Reuters
Avec Agences
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16 Octobre 2018
À 17:54
