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2018, la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée

La température mondiale moyenne enregistrée lors des 10 premiers mois de 2018 devrait être la quatrième la plus élevée jamais enregistrée. Selon l'Organisation météorologique mondiale, cette température dépasse de près de 1 °C le niveau de référence préindustriel 1850-1900. Cela signifie qu'à 20 années de l'échéance fixée par l'Accord de Paris, le mercure est quasiment au même niveau du seuil minimal de 1,5 ° de l'augmentation du réchauffement planétaire au-delà duquel les conséquences seraient irréversibles. La mise en œuvre de l'Accord de Paris lors de la COP 24, ouverte hier en Pologne, semble de plus en plus hypothétique.

2018, la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée
Selon le GIEC, la température mondiale de la décennie 2006-2015 était de 0,86 °C supérieure au niveau préindustriel. L'augmentation moyenne de la période 2009-2018 était d'environ 0,93 et de 1,04 °C pour la période 2014-2018.

«Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de lutte contre le changement climatique et freiner l'augmentation de la température», a déclaré le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas suite à la publication, fin novembre, du rapport intitulé «Les signaux et les impacts du changement climatique se poursuivent en 2018». Et Petteri Taalas a de quoi s'inquiéter du déroulement des négociations de la COP 24, Pologne du 2 au 14 décembre, sont censées trouver les mécanismes de la mise en œuvre de l'Accord de Paris qui ambitionne de contenir le réchauffement planétaire entre 1,5 et 2 °C. L'Organisation qu'il dirige indique que la tendance au réchauffement à long terme s'est poursuivie en 2018. «La température mondiale moyenne devrait être la quatrième la plus élevée jamais enregistrée. Le rapport montre que la température moyenne mondiale pour les dix premiers mois de l'année dépassait de près de 1 °C le niveau de référence préindustriel (1850-1900). Pire encore, si El Niño se développe, 2019 sera probablement plus chaud que 2018. Chaque degré de réchauffement a une incidence sur la santé humaine et l'accès aux aliments et à l'eau douce, à l'extinction des plantes et des animaux, à la survie des récifs coralliens et de la vie marine. Cela fait une différence pour la productivité économique, la sécurité alimentaire et la résilience de nos infrastructures et de nos villes», a déclaré la secrétaire générale adjointe de l'OMM, Elena Manaenkova. Ce rapport intervient après la publication par le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sur le réchauffement et selon lequel la température mondiale de la décennie 2006-2015 était de 0,86 °C supérieure au niveau de référence. L'augmentation moyenne de la période 2009-2018 était d'environ 0,93 °C et pour les cinq dernières années, 2014-2018, de 1,04 °C. Le réchauffement frappe donc à la porte de l'Accord de Paris dont la mise en œuvre nécessiterait de tripler d'effort comme l'a souligné le rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement «Emissions Gap Report 2018», présenté le 27 novembre. L’analyse du PNUE s’appuie sur les engagements des 196 pays signataires de l’accord de Paris pour diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Or ces contributions mettent la planète sur une trajectoire de réchauffement d’environ 3,2 °C d’ici à la fin du siècle. 

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