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32 projets bénéficient de 161 millions de dollars dans 24 pays

Un nouveau rapport commun du Fonds international de développement agricole et du Fonds pour l'environnement mondial met en exergue les avantages financiers et environnementaux qu'offrent les 32 projets dotés de 161 millions de dollars actuellement en cours dans 24 pays axés sur la lutte contre le changement climatique. Au Maroc, le Fonds international de développement agricole a financé, depuis 1979, quelque 13 projets pour 222 millions de dollars. Le Royaume, qui a adhéré au Fonds pour l'environnement mondial en 1994, a bénéficié depuis de 117 millions de dollars de dons pour financer 32 projets. La sixième assemblée du Fonds pour l’environnement mondial se tient aujourd'hui et demain au Vietnam.

32 projets bénéficient de 161 millions de dollars  dans 24 pays
Les projets financés par le FIA au Maroc ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, en particulier dans les zones montagneuses, au profit de plus de 750.000 ménages. Ph. DR

À la veille de la sixième assemblée du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), aujourd'hui et demain au Vietnam, un rapport publié conjointement avec le Fonds international de développement agricole (FIDA) indique que ces deux institutions financent actuellement 32 projets essentiellement axés sur la lutte contre le changement climatique dans 24 pays. «Ce rapport montre clairement les avantages qu'offre le partenariat entre le FIDA et le FEM. Lorsque nous agissons ensemble en faveur des communautés rurales, les ressources naturelles et les écosystèmes sont protégés, et les conditions de vie des gens s'améliorent», indique Margarita Astralaga, directrice de la Division environnement, climat, égalité hommes-femmes et inclusion sociale du FIDA, citée dans le communiqué de ce dernier. Le rapport conclut que quelques soient le projet et le pays, la contribution commune du FEM et du FIDA «aident les pays à respecte leurs engagements pour la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris sur le climat».

Ces engagements se traduisent par la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique. Le Maroc, bien que faible émetteur de tels gaz, s'est engagé à réduire ses émissions de 42% d'ici 2030. Cette «contribution déterminée au niveau national», pour reprendre le jargon onusien, a été soumise le 19 septembre 2016 au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. En mars dernier, un troisième appel à projets, inscrits dans le cadre du programme Cleantech pour l'innovation et les emplois verts au Maroc, a été lancé par le secrétariat d’État chargé du Développement durable, avec l’appui du FEM. Lancé en appui de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), cet appel est destiné aux auto-entrepreneurs, startups, TPE et PME nationales, porteurs de projets innovants en matière de valorisation des déchets, d’utilisation rationnelle de l’eau, d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables et de bâtiments verts. En 2015, un partenariat a été signé entre le ministère de l’Equipment, du transport et de la logistique, le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et avec l’appui financier du FEM pour la réduction des gaz à effet de serre a porté sur le secteur du fret, essentiellement routier et ferroviaire. L’objectif est d’intégrer les considérations du changement climatique dans le transport de marchandises pour réduire de 35% des émissions de CO2 du secteur du transport routier des marchandises à travers la rationalisation de la circulation des biens dans tout le pays. D'après le ministère de l’Equipment, du transport et de la logistique, le fret routier représente le principal mode de transport des marchandises assurant 90% des flux, avec un parc actuel d’environ 120.000 véhicules. Le fret routier connait une croissance de 6% annuellement. La consommation énergétique des véhicules routiers de transport de marchandises représente 27,4% de la consommation totale dédiée au secteur des transports, constitue le premier consommateur énergétique avec plus de 40% de la consommation finale. De son côté, le FIDA, qui a ouvert un bureau à Rabat en avril 2016, mais qui finance des projets au Maroc depuis 1979, a financé depuis cette date, 13 projets pour un montant global estimé à 222 millions de dollars. Ces différents projets ont pour objectif de réduire la pauvreté de 30% d’ici 2030 et d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, en particulier dans les zones montagneuses au profit de plus de 750.000 ménages. Le FIDA est une institution spécialisée des Nations unies qui a pour mandat spécifique de lutter contre la faim et la pauvreté et investit depuis 40 ans dans les populations rurales, en dotant celles-ci des moyens de réduire la pauvreté, d’accroître la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition, d'autonomiser les femmes et de renforcer la résilience. Depuis 1978, ce Fonds a octroyé 20,2 milliards de dollars sous la forme de dons et de prêts à faible taux d’intérêt en faveur de projets qui ont touché environ 476 millions de personnes à travers le monde. 

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