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Le Conseil international des aéroports a publié un rapport selon lequel 48 nouveaux aéroports ont rejoint, à fin 2017, le Programme «Airport Carbon Accreditation» portant ainsi à 250 ces infrastructures qui s'engagent à mesurer, gérer et réduire les émissions de CO2 liées à leurs activités, avec pour objectif ultime de devenir climatiquement neutres. Ces nouvelles arrivées représentent une progression de 25% par rapport à l'année précédente. «Les 250 aéroports maintenant accrédités aux quatre niveaux du programme ont accueilli 3,3 milliards de passagers l'an dernier, ce qui représente 44,2% du trafic passagers mondial. Tous ces aéroports se sont engagés volontairement dans des actions climatiques», a commenté Angela Gittens, directrice générale du Conseil international des aéroports. Sur ce total, 44 aéroports ont déjà atteint la neutralité climatique en satisfaisant les 4 niveaux d'accréditation couvrant toutes les étapes de la gestion du carbone (cartographie, réduction, optimisation et neutralité). Selon le rapport du Conseil international des aéroports, les activités ciblées sont liées au chauffage, l’éclairage et le passage à des véhicules terrestres hybrides ou électriques. «De mai 2017 à mai 2018, les aéroports accrédités ont réussi à réduire les émissions de CO2 sous leur contrôle direct de 347.000 tonnes.
Pour mettre cela en perspective, il faudrait plus de huit millions d'arbres plantés sur 10 ans», souligne le rapport. Ce document rappelle que le programme Airport Carbon Accreditation est soutenu par le programme des Nations unies sur les changements climatiques et les Nations unies pour l'environnement, l'Organisation de l'aviation civile internationale, l'administration fédérale de l'aviation des États-Unis et la Commission européenne. Selon la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, en plus de réduire leur empreinte carbone grâce à des mesures d'efficacité énergétique et au recours à des énergies renouvelables, ces aéroports ont investi dans des compensations de carbone pour financer des projets de biomasse dans le cadre du mécanisme de développement propre des Nations unies.
