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Quelque 440.000 élèves entament aujourd’hui les examens du baccalauréat

Plus de 440.000 élèves passent à partir d'aujourd’hui dans les différentes villes du Royaume les épreuves du baccalauréat au titre de la session de juin 2018. Un chiffre important représentant une hausse de 10% par rapport à l’année scolaire précédente. Pour garantir que les épreuves se déroulent dans la transparence et respectent le principe de l’égalité des chances, un plan d’action a été mis en place pour lutter contre toute tentative de fraude. Ces mesures interviennent parallèlement à l’adoption par le gouvernement au cours de la semaine précédente d’un décret d’application devant permettre la déclinaison des dispositions prévues dans la loi relative à la répression des fraudes aux examens scolaires.

Quelque 440.000 élèves entament aujourd’hui les examens du baccalauréat
48% des candidats sont de sexe féminin.

Quelque 440.000 candidats, dont 48% sont de sexe féminin, passent à partir d'aujourd’hui les épreuves du Baccalauréat au titre de la session de juin 2018, soit une hausse de 10% par rapport à l’année précédente. Selon les statistiques du département de l’Éducation nationale, le nombre des candidats libres représente quant à lui 23% de l'effectif global des candidats, alors que le nombre de candidats issus de l'enseignement public représente 70% du total des candidats, contre 7% pour l'enseignement privé. Pour garantir le bon déroulement de ces épreuves, le département de l’éducation nationale a veillé au grain pour lutter contre toute tentative de fraude. Des mesures draconiennes ont ainsi été mises en place pour prévenir toute tentative de tricherie lors des examens et éviter la reproduction de l’épisode de la fuite des examens qui s’est produite en juin 2015, à l’époque où Rachid Belmokhtar était ministre de l’Éducation nationale.
La première mesure concerne donc la responsabilisation de l’élève en lui imposant de fournir un document dûment signé et légalisé dans lequel il s’engage à ne recourir à aucune forme de fraude. Le but de cette initiative est de pousser le candidat à prendre conscience de la gravité de l’acte de tricher. Autre mesure est non des moindres, l’interdiction stricte d’introduire les téléphones portables et tout autre appareil de communication dans les centres d’examen. Un intérêt particulier a par ailleurs été accordé au renforcement du contrôle depuis leur transfert à partir des centres de distribution jusqu'aux centres d'examen.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, il a été également prévu de déconnecter les réseaux de communication autour des centres d'examen et de renforcer le contrôle à l'intérieur des centres en mobilisant plus de 80.000 fonctionnaires (regroupant des enseignants et des surveillants), ceci parallèlement à la mobilisation d’équipes mobiles locales et provinciales de répression de la fraude sur les médias électroniques.
Dans la foulée, il convient de rappeler qu’un projet de décret a été adopté au cours de la semaine dernière par le Conseil de gouvernement dans la perspective de mieux coordonner les efforts de lutte contre la triche. Ce texte, qui porte en effet application de la loi relative à la répression des fraudes aux examens scolaires, définit les modèles des procès-verbaux (PV) relatifs aux cas de fraude aussi bien au moment des examens que lors de l'évaluation des réponses. Il définit également les modalités de nomination des commissions disciplinaires, leur composition, le déroulé de leurs travaux, la rédaction des PV et leurs délibérations relatives aux examens scolaires organisés par les institutions de l'éducation publique ou par les institutions de formation professionnelle privées et publiques.
La loi détermine en outre les administrations régionales, provinciales et locales concernées qui recevront les copies des décisions disciplinaires, en plus du renvoi aux autorités gouvernementales chargées de l'éducation nationale et de la formation professionnelle pour déterminer la procédure et les modalités de présentation des recours relatifs aux décisions des commissions disciplinaires spécialisées. S’agissant des nouveautés de cette session, elles concernent notamment la mise en place de nouvelles filières de baccalauréat. Les examens de cette session auront ainsi lieu dans huit filières internationales du baccalauréat marocain ainsi que dans 14 nouvelles filières professionnelles qui s'ajoutent aux 4 branches du baccalauréat professionnel mises en place au titre de la session de 2017. Ainsi, le nombre des filières disponibles passera de 14, adoptées avant la réforme du système du baccalauréat, à 40.

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