57% de Marocains à la recherche d'une carrière à l’étranger

«La migration des talents marocains» est la dernière enquête réalisée par le portail de recrutement : Rekrute.com. Celle-ci a touché 1.882 personnes, dont 65% des hommes et 35% des femmes. Le portail indique que ces répondants ont tous un Bac+3 et plus, 56% d’entre eux sont célibataires et 59% sont en poste. Aussi, 68% sont âgés de 25 à 44 ans.
En outre, cette enquête révèle que 91% des Marocains seraient prêts à quitter le Maroc et à s’installer à l’étranger. Quelque 61% d’entre eux justifient cette décision par la recherche d’une meilleure qualité de vie, l’évolution de carrière arrive en seconde position avec 57% et la recherche d’un meilleur environnement de travail tient la troisième position (54%)
37% de ces mêmes répondants disent préférer le Canada comme pays d’accueil, suivi de la France pour 25% et l’Allemagne (12%). 
Aussi, 44% des répondants habitant au Maroc veulent partir à vie, 27% souhaitent partir pour une durée entre cinq et dix ans et 23% veulent quitter le Maroc pour une durée de deux à cinq ans.
Or il semblerait, selon la même source, que les entreprises marocaines n’engagent pas les efforts nécessaires pour retenir et fidéliser les talents marocains.
En effet, 37% des Marocains souhaiteraient vivre au Canada. «Le Canada est toujours dans le top 3 des pays les plus attractifs dans les classements mondiaux, il se démarque d’ailleurs des autres pays comme la France, qui a perdu en attractivité ces dernières années et se retrouve en deuxième place», précise le portail. Par ailleurs, l'enquête révèle aussi que près des ¾ des Marocains habitant à l’étranger pensent rentrer au Maroc un jour.
Cependant, ce retour au pays se fait difficile pour les Marocains résidant à l'étranger (MRE) surtout par peur de trouver un environnement de travail peu stimulant. Le management est la deuxième raison qui laisse les MRE sceptiques, suivi de la pression sociale. En effet, plus de la moitié des répondants ne rentrent pas au Maroc à cause de la pression sociale, et non pas à cause de la conjoncture économique ou du niveau des salaires.