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Le 5e Cap Spartel Film Festival met à l'honneur le cinéma portugais

Le 5e Cap Spartel Film Festival met à l'honneur  le cinéma portugais

Le rideau a été levé, mercredi soir au Centre culturel Ahmed Boukmakh à Tanger, sur la cinquième édition du Cap Spartel Film Festival, avec la participation d'un parterre d'artistes et d'intellectuels marocains et étrangers. La cérémonie d'ouverture du festival, qui met à l'honneur le cinéma portugais, a été marquée par la projection de cinq courts métrages, qui sont en lice dans le cadre de la compétition officielle de cette édition. 
Il s'agit des films marocains «The Roamer» de Noureddine Benkirane, et «Last photo» de Faisal Hlimi, britannique «The chop» de Lewis Rose, américain «Toledano» d'Arnon Shoor, et irakien «Abraham» de Ali Karim Obaid.
S'exprimant à cette occasion, le directeur du festival, Azeddine El Ouafi, a souligné que cette édition, placée sous le thème «Identités et minorités», vise à promouvoir le rayonnement de la culture et la création cinématographiques, s'ouvrir sur les cinémas du monde, mettre en avant la particularité de Tanger en tant que ville de tolérance, de coexistence et de créativité, et à renforcer l'échange d'expériences dans le domaine du septième art. Cette cérémonie a été ponctuée d'un hommage posthume rendu à la mémoire du journaliste feu Khalid Mechbal. Cette manifestation culturelle, qui se poursuivra jusqu'au 7 avril, sera émaillée par la projection des six autres courts métrages en compétition, à savoir «Ma terre» de Michael Rué (Suisse), «Mohamed my name» de Malika Zairi (Maroc), «8 minutes» de Dovile Sarutyte (Lituanie), «The trap» de Korhan Gunay (Turquie), «Sans mot dire» de Quentin Lecocq (France) et «My choice» de Luisa Sequeira.  À cela s'ajoutent huit films de jeunes, dont «La première règle», «Ahlam», «Espace de coexistence», «Return» et «Casablanca... ma fille». Le jury des courts métrages, présidé par Maria Lucia Pupo (Brésil), est composé de Soraya Hachoumi (France), Fernando Galrito (Portugal) et Mohamed El Aboudi (Finlande), alors que celui des Films des jeunes, qui est présidé par Sophia Aguilas (France), comporte Chaimae Ben Acha (Maroc), Manuel Iborra et Raquel Zarazaga Pablo (Espagne).
Au programme de cette édition, initiée par l'Observatoire marocain de l'image et des médias (OMIM), figurent des ateliers sur «Le film d’animation», animé par Ibrahim Nawajha et Tarik Hamed (Palestine), «Comment réaliser un court métrage d’animation», encadré par Fernando Galrito (Portugal), et «Le regard du spectateur sur l’écran», animé par Maria Lucia Pupo (Brésil). Le festival, qui rend hommage au cinéma finlandais, sera marqué également par le vernissage de l’exposition des photos de «Tanger et La Haye», et l'organisation d'une conférence sur le thème «Identités et minorités», qui verra la participation de chercheurs et de professionnels du Maroc et de la Finlande, ainsi que la présentation d'une rétrospective du cinéma portugais.
Des hommages seront également rendus à l'écrivain et poète portugais Fernando Pessoa et au réalisateur finlandais Aki Kaurismaki.
Il s'agit également de la projection du documentaire «La fiesta de los locos» de Manuel Iborra (Espagne), la présentation d’un ouvrage sur la naissance du cinéma de Aoulad Abdellah Abdelmajid, et l'organisation d'une soirée musicale, ainsi que la remise des prix aux gagnants des différentes catégories de films en compétition cette année.

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