Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Sports

À trois mois de la date fatidique fixée par la FRMF, les clubs tâtonnent toujours

Beaucoup de chemin reste à parcourir pour les clubs de la Botola D1 avant que ceux-ci basculent en sociétés sportives, alors que moins de trois mois nous séparent de la date fatidique fixée par la FRMF pour l’ensemble des clubs pour se transformer en sociétés sportives. Les clubs doivent se conformer au processus tel qu’il est stipulé dans la loi 30-09. En d’autres termes, l’association doit avoir des statuts validés par le ministre de la Jeunesse et des sports et en avoir par la suite l’agrément en vertu des articles premier et 5 du décret d’application. Des conditions que beaucoup de clubs n’ont pas encore remplies.

À trois mois de la date fatidique fixée par la FRMF,  les clubs tâtonnent toujours
Moins de trois mois nous séparent de la date fatidique fixée par la FRMF pour l’ensemble des clubs pour se transformer en sociétés sportives.

D'après Aziz Talbi, directeur de la Commission nationale de contrôle et de gestion, il y aurait six clubs en mesure de muter dès à présent en sociétés sportives. Un avis que ne partage pas Yahya Saïdi, spécialiste en droit du sport, qui assure au «Matin» que les clubs n’ont pas respecté à la lettre le processus tel qu’il est stipulé dans la loi 30-09. Il a cité pour exemple le cas du Wydad de Casablanca qui a déposé ses statuts au ministère de la Jeunesse et des sports, mais que ce dernier a refusé d'adopter. Il y a des clubs qui veulent aller plus vite que la musique dans ce processus de mutation en société sportive, en agissant à la va-vite, faisant fi du processus fixé par la loi 30-09.
Le WAC, dit-il, est le parfait exemple dans ce sens. Le club casablancais a créé sa société sportive et a saisi le ministère de la Jeunesse et des sports pour adopter les statuts de sa société. Une demande qui a essuyé un refus. Dans sa réponse, le ministère de la Jeunesse et des sports a détaillé les raisons de ce refus. Il a précisé, d’un côté, que le WAC en tant qu'association multidisciplinaire (omnisports) n'avait pas soumis ses statuts à l'adoption du ministère de tutelle pour s'assurer de leur conformité aux statuts types des associations sportives en vertu de l'article 9 de la loi 30-09.

Il a, en outre, souligné que le WAC doit élire, en conformité avec les statuts adoptés par le ministre de la Jeunesse et des sports, un comité directeur, en vertu de l'article Premier du décret d'application de la loi 30-09. Ce n’est qu’après avoir effectué toutes ces procédures que le WAC doit par la suite formuler la demande pour obtenir l'agrément du ministère de la Jeunesse et des sports, conformément à l'article 11 de la loi 30-09 et de l'article 5 de son décret d'application. 
Le WAC pourrait alors créer une société anonyme sportive par le comité directeur de l'association pour gérer les affaires de la section football, conformément à l'article 16 de la loi 30-09. Autrement dit, c'est l'association qui crée la société sportive – et non les dirigeants en tant que personnes physiques – après avoir des statuts adoptés par le ministre de la Jeunesse et des sports. Autant dire que le WAC, dont la société a été créée par Saïd Naciri en tant que personne physique, est dans l'illégalité. Tout ce qu'on dit sur le WAC est valable pour les autres clubs de la Botola qui doivent suivre le même processus afin que l’opération de basculement se passe dans les règles de l’art. 

Lisez nos e-Papers